C’est un dispositif fiscal qui a suscité bien des réactions de la part de la population, des élus et des syndicats. En janvier, pour sauver la protection sociale généralisée, le Pays injecte 7,4 milliards issus du 2nd prêt garanti par l’Etat, mais cela ne suffit pas, la Protection Sociale Généralisée doit être entièrement réformée. Le gouvernement parle alors d’une TVA sociale à 1,5%.
Le 17 mars, plus d’un millier de personnes se retrouvent dans la rue pour demander le gel de l’Indemnité temporaire de retraite et dire non à la TVA sociale. La CSTP-FO et la CSIP ne participent pas à cette manifestation.
En avril, l’assemblée valide la contribution de solidarité. Et pour sauvegarder le pouvoir d’achat des polynésiens, les listes des Produits de première nécessité et ceux de grande consommation sont élargies, puis exonérés de la TVA et de la contribution de solidarité.
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L’inflation au cœur de tous les débats
Au second semestre le gouvernement envisage de réduire la hausse du SMIG prévue au code du travail, en cas de forte inflation. Les syndicats ne veulent pas en entendre parler. C’est le tribunal administratif qui finit par trancher. Il ordonne une augmentation de 3,6% du SMIG au 1er janvier pour atteindre les 169 000 F.
En novembre, le Medef propose de mettre en place une prime au pouvoir d’achat, une solution ponctuelle face à l’inflation. Les syndicats de salariés préfèrent une revalorisation salariale. La prime, exonérée des cotisations sociales, est finalement adoptée par lors de la 6e session budgétaire de l’Assemblée, le 8 décembre..
Et juste après Noël, est signée la convention pour la mise en place du « panier des produits à prix bloqués » encore une mesure pour préserver un pouvoir d’achat encore malmené par l’inflation.