Agé de 50 ans, le contre-amiral Guillaume Pinget n’effectue pas son premier séjour au fenua. « Quand j’ai terminé ma formation d’officier de marine, j’ai rallié mon premier bateau, ici, en Polynésie française. Il était basé en Nouvelle-Calédonie et sur ces 2 années, j’ai passé 6 mois ici, en 2 fois. J’en ai gardé un souvenir merveilleux », a indiqué le nouveau « ComSup ».
« Pour moi, c’est une grande joie et une grande fierté de revenir aujourd’hui comme commandant des forces armées en Polynésie », une fonction qu’il n’a jamais « imaginé » occuper lorsqu’il était jeune officier.
Le contre-amiral Pinget a derrière lui une riche carrière militaire. Il a ainsi commandé trois bâtiments de combat dont le fleuron de la Marine nationale : le porte-avions Charles de Gaulle avec lequel il a pris part, à deux reprises, à l’opération Chammal de lutte contre le terrorisme.
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Le nouveau ComSup prend ses fonctions alors que les moyens de défense au fenua se modernisent. Ce qui s’est concrétisé, ces derniers mois, par l’arrivée du premier patrouilleur outre-mer : le Teriieroo a Teriierooiterai.
« On attend son ‘sister ship’ qui devrait arriver un peu plus tard. Il y a aussi de nouveaux avions de surveillance maritime qui devraient également arriver (…) La force se renforce pour être plus efficace au service de la protection des intérêts de la Polynésie. C’est vraiment notre cœur de métier, ici », a-t-il dit, avant de « saluer l’action » de son prédécesseur, le contre-Amiral Geoffroy d’Andigné, qui a « préparé l’arrivée de ces nouveaux moyens ».
« On était un peu descendu au plus juste. On avait des bateaux qui étaient arrivés en fin de vie. Ces moyens arrivent et cela permet de retrouver un format qui va nous donner plus d’aisance pour être plus efficace », a-t-il conclu.