Relaxé après la saisie de 425 kilos de cocaïne, Niclas a récupéré son passeport et peut rentrer en Suède

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Niclas Krigsman va rejoindre « le plus tôt possible » son pays d’origine, la Suède. Ce skipper, relaxé le 1er juin par la cour d’appel pour un trafic de cocaïne portant sur 425 kilos, a récupéré son passeport, ce jeudi. Le quinquagénaire dit avoir été contacté par plusieurs sociétés de production audiovisuelle, dont le géant Netflix, pour que son histoire soit portée à l’écran.

Publié le 15/06/2023 à 13:03 - Mise à jour le 15/06/2023 à 15:05

Niclas Krigsman va rejoindre « le plus tôt possible » son pays d’origine, la Suède. Ce skipper, relaxé le 1er juin par la cour d’appel pour un trafic de cocaïne portant sur 425 kilos, a récupéré son passeport, ce jeudi. Le quinquagénaire dit avoir été contacté par plusieurs sociétés de production audiovisuelle, dont le géant Netflix, pour que son histoire soit portée à l’écran.

Privé de son passeport malgré sa remise en liberté, Niclas avait, via son avocat, saisi la cour d’appel pour que le précieux document lui soit restitué. Ce qui a été fait, ce jeudi, au palais de justice.

Le skipper suédois de 53 ans entend désormais rentrer dans son pays « le plus tôt possible ». « Je vais pouvoir revoir mon ex-femme et mes enfants. Il y a beaucoup de gens qui m’attendent en Suède mais il y a aussi des personnes qui ont pris leur distance avec moi à cause de cette histoire. C’est évident », a déclaré le quinquagénaire à TNTV.

Celui-ci assure pourtant être « 100% innocent » des faits pour lesquels il avait été condamné en première instance à 7 ans de prison, ainsi qu’à une amende solidaire de quelque 1,5 milliard de francs. « Je n’ai jamais pris la moindre drogue dans ma vie et je ne suis pas dans le trafic. Mais je comprends que des gens puissent avoir des doutes. Je vais devoir vivre avec ça toute ma vie », ajoute l’homme qui, avant d’avoir été skipper, dit avoir été cascadeur et pilote automobile.

« Arrête-moi si tu peux »

Depuis sa sortie de détention, Niclas a, selon ses dires, été contacté par Netflix mais aussi par plusieurs sociétés de production suédoises et sud-africaines qui s’intéressent à son affaire : « C’est une bonne histoire et elle finit bien. Je vais travailler là-dessus en rentrant ».

Cette scène ne sera pas dans le documentaire. Elle aurait pourtant pu y figurer en bonne place. En sortant de l’audience, ce jeudi, le skipper est tombé nez à nez, dans la salle des pas perdus, sur le procureur de la République, Hervé Leroy. Les deux hommes se sont salué puis le chef du parquet lui a lancé, ironique : « « Vous pouvez être heureux, vous êtes très chanceux. Je ne vous dis pas : ‘à la prochaine fois’ ».

« Le procureur est un peu triste car il a perdu l’affaire. Il m’a dit, en gros : ‘tu es coupable et on t’arrêtera la prochaine fois’. Alors, ‘arrête-moi si tu peux’, comme dans le film », a réagi Niclas, hilare, avant de quitter le palais de justice.

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