Cette affaire a déjà conduit à la condamnation du Pays par le tribunal administratif le 7 février dernier. Selon Radio1 qui rappelle les faits, le marché de l’éclairage du front de mer et de l’avenue Pouvanaa avait été attribué à la Spres en 2015.
La société, alors en redressement judiciaire ne pouvait soumissionner à ce marché public que si elle apportait les garanties de la continuité de son activité durant les neuf mois de la durée du chantier. La Spres avait produit à l’époque une attestation du tribunal de commerce l’habilitant à poursuivre son activité jusqu’au 9 février 2015.
Or, le chantier devait durer jusqu’en octobre 2015, soit neuf mois après la cessation des activités de la Spres.
Avec ces gardes à vue survenues ce jour, les enquêteurs cherchent à connaître les raisons pour lesquelles le marché a été attribué à une société dont la candidature était irrecevable.