Le parcours est rallongé de 15 km par rapport à l’année dernière et le trajet est modifié. Il y a beaucoup de nouveautés pour cette 2e édition ?
« Oui ! La course aura beaucoup d’améliorations, dont quatre majeures. Elle a été rallongée de 15 km pour devenir la course la plus dure au monde. On aura des changements autorisés dans le lagon, et c’est une première dans le monde du va’a. Nous aurons les équipes des îles qui pourront fusionner et faire autant de remplacements que nécessaire pour cette course. Et le dernier qui tient à cœur à notre président, le contrôle stricte anti-dopage pour les cinq premières pirogues qui arriveront. »
Finalement, c’est l’idée de départ de la Vodafone Channel Race qui va être réalisée cette année ?
« Exact. Ce parcours a été imaginé depuis longtemps. On voulait le mettre l’année dernière, mais à cause des problèmes de covid, on n’a pas pu. On savait que les clubs n’étaient pas assez entraînés pour une telle distance. On veut faire de cette course, une course internationale. On a un gros sponsor derrière et on sait qu’aujourd’hui, en entendant toutes les équipes étrangères qui trouvent des prétextes pour ne pas venir, surtout à Hawaiki Nui, cette course se place pour répondre aux demandes des étrangers pour leur facilité l’accès à une course d’une journée sur Tahiti avec des vols assez réguliers avec l’étranger. »
Pour soulager les rameurs par rapport à la distance de la course, plusieurs changements d’équipiers sont prévus ?
« La course, par rapport aux changements, reste identique à l’année dernière. Le premier changement autorisé, c’est à Hitimahana jusqu’à la passe Taapuna, qui est la nouveauté, puisque l’année dernière on rentrait par la passe Papeete. Tout ce parcours qui se trouve en haute mer, les changements sont autorisés de manière illimitée. En revanche, dans le lagon, à partir de Taapuna jusqu’à l’arrivée au Taaone, il n’y a que deux changements bien balisés, bien sécurisés qui auront lieu : un devant l’hôtel Intercontinental et le deuxième à la place Toata. »
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Vous mettez un point d’honneur en matière de sécurité ?
« C’est la doctrine du groupe. Notre président tient énormément à la sécurité dans ses affaires, dans tous les business que nous faisons, et encore plus dans un événement sportif tel que la Vodafone Channel Race. Nous avons renforcé au maximum la sécurité pour cette course. »
Vous aidez aussi les équipages qui viennent des îles, notamment pour le transport des pirogues vers Tahiti ?
« Oui, nous avons nos partenaires qui nous aident, qui font des tarifs préférentiels. Voire pour Moorea, notre partenaire Terevau qui met à disposition ses bateaux. Et pour valoriser les petites équipes, nous allons donner à tous les participants seniors hommes de la course 85 km changement à trois, une médaille à l’arrivée pour leur dire qu’ils ont fait la course la plus dure au monde. »