C’est le 14e cas autochtone identifié depuis novembre au fenua. Mercredi, un cas de dengue a été relevé sur l’atoll de Rangiroa aux Tuamotu. Il s’agit du premier en dehors des Îles du Vent. Un autre cas de dengue a été détecté à Faa’a cette semaine. Depuis le début de l’alerte, le 27 novembre 2023, cela porte donc à 15 au total le nombre de cas autochtones confirmés, dont 4 ont été hospitalisés, indique le bureau de veille sanitaire dans son dernier bulletin. Les 15 cas sont domiciliés à Tahiti (8), Moorea (6) et Rangiroa (1). Aucune de ces personnes n’a voyagé à l’étranger récemment. Il s’agit donc de cas autochtones.
Sur les deux dernières semaines, le nombre de tests effectués et rapportés par les laboratoires est 5 fois plus élevé que durant la semaine S01. Cependant, le nombre hebdomadaire de cas détectés reste stable. Ceci suggère une circulation du virus, sans flambée épidémique confirmée à ce stade.
À Tahiti, Moorea et Rangiroa, la situation correspond à la phase d’alerte de niveau 2 du plan de lutte contre la dengue.
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À Moorea, l’incidence est de 32,7 pour 100 000 habitants tandis qu’à Tahiti, elle est de 3,6 pour 100 000 habitants.
Sur l’ensemble des cas confirmés, seul le sérotype DEN-2 a été identifié.
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Le ministère de la Santé rappelle que les principaux symptômes de la dengue, qui peuvent survenir de 3 à 14 jours après une piqûre, comprennent : fièvre, douleurs musculaires et nausées. Il est recommandé de consulter un médecin dès l’apparition de ces symptômes.
Après l’épisode de fortes pluies de ces derniers jours, un appel à la vigilance est lancé, particulièrement pour les personnes les plus vulnérables, les enfants notamment.
Il est recommandé :
- d’éliminer les zones propices à la reproduction des moustiques (les « gîtes ») : les eaux stagnantes dans et autour des maisons ou des bâtiments (les équipements et jeux extérieurs, les vases, les sous-pots, les pneus, les gouttières, les caniveaux…) ;
- d’utiliser des répulsifs cutanés efficaces contre les moustiques ;
- d’installer des moustiquaires, des diffuseurs d’insecticide et des raquettes électriques pour éloigner les insectes (en évitant les tortillons en raison des risques de fumée et d’incendie)
- de consulter rapidement son médecin en cas d’apparition de symptômes.