Un CAE pour 10 détenus de Tatutu

Publié le

COMMUNIQUÉ - Durant toute une année, 10 détenus suivront une formation rémunérée de menuiserie, dispensée au sein de l’établissement par un professionnel du Centre de Formation Professionnelle des Adultes (CFPA). Ils bénéficieront ainsi d’un contrat d’accès à l’emploi (CAE). Ces contrats permettront aux détenus d'être rémunérés et de posséder un statut juridique de travailleur depuis la prison, afin de favoriser leur réinsertion sociale.

Publié le 11/02/2022 à 16:22 - Mise à jour le 11/02/2022 à 16:28

COMMUNIQUÉ - Durant toute une année, 10 détenus suivront une formation rémunérée de menuiserie, dispensée au sein de l’établissement par un professionnel du Centre de Formation Professionnelle des Adultes (CFPA). Ils bénéficieront ainsi d’un contrat d’accès à l’emploi (CAE). Ces contrats permettront aux détenus d'être rémunérés et de posséder un statut juridique de travailleur depuis la prison, afin de favoriser leur réinsertion sociale.

La ministre de la Famille, des affaires sociales, de la condition féminine, en charge de la lutte contre l’exclusion, Isabelle Sachet, s’est rendue, jeudi matin, au centre de détention à Tatutu, à Papeari, dans le cadre du développement de l’insertion sociale par l’activité économique, pour rencontrer le directeur d’établissement, Vincent Vernet. La visite de la ministre sur place portait essentiellement sur le lancement imminent de la première formation professionnelle longue durée en milieu carcéral au fenua.

Cette initiative repose sur un partenariat entre le ministère du travail et le ministère de la famille, le centre de formation professionnelle des adultes (CFPA), l’association pour l’Éducation cognitive et le développement (AECD) ainsi que le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).

À compter du 1er mars 2022, et ce durant un an, 10 détenus suivront une formation rémunérée de menuiserie, dispensée au sein de l’établissement par un professionnel du Centre de Formation Professionnelle des Adultes (CFPA), et bénéficieront ainsi d’un contrat d’accès à l’emploi (CAE). Ces contrats permettront aux détenus d’être rémunérés et de posséder un statut juridique de travailleur depuis la prison, toujours dans l’optique de favoriser leur réinsertion sociale.

– PUBLICITE –

Le ministère de la Famille a présenté à l’Assemblée de la Polynésie française, la loi du Pays portant sur les structures d’insertion sociale par l’activité économique (SISAE), qui a été adoptée à l’unanimité.

(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)

Pour rappel, l’insertion par l’activité économique a pour objet de permettre à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier de contrats de travail, en vue de faciliter leur insertion professionnelle.

« Le but, c’est d’aller toucher les personnes les plus éloignées de l’emploi, comme les SDF, les femmes violentées et les détenus, qui sont eux aussi dans nos cœurs et dans nos projets. Certes, ils ont commis des infractions et des méfaits, mais ils purgent leur peine et nous devons les reconnaître en tant qu’êtres humains », a indiqué la ministre Isabelle Sachet.

Une autre visite de la ministre de la Famille est programmée pour le 22 février prochain au centre pénitentiaire de Nuutania, à Faa’a, toujours dans le cadre du développement de l’insertion sociale par l’activité économique, pour préparer la réinsertion des détenus, un enjeu majeur pour l’administration pénitentiaire en Polynésie française.

« Nous avons passé un excellent moment avec les encadrants du centre ainsi qu’avec les détenus. Nous avons trouvé des personnes incarcérées engagées, ayant le sens de l’accueil polynésien, du respect de chacun et de l’amour pour notre culture. Je remercie au nom du Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, toutes les équipes qui interviennent au quotidien auprès de ces publics qui sont dans nos projets et dans nos cœurs », s’est exprimée la ministre avant de quitter les lieux.

Dernières news

Activer le son Couper le son