La méningite à méningocoque, une infection rare qui peut se révéler mortelle, a été diagnostiquée sur ce bébé, dont la famille réside à Punaauia. L’enfant, qui a commencé à montrer des signes de fièvre et des symptômes liés à la méningite le 25 février, a rapidement été pris en charge par les équipes du CHPF et se « porte bien » aujourd’hui, selon le responsable du Bureau de Veille Sanitaire, le docteur Henri-Pierre Mallet.
La méningite se transmet par l’air. La maladie pouvant s’avérer très contagieuse, les autorités sanitaires ont identifié les proches du bébé, ainsi que les personnes ayant été en contact avec lui, afin de leur administrer un antibiotique à titre préventif pour éliminer le germe. Il n’y a donc pas de risque d’épidémie. Et aucun autre cas n’a été déclaré.
Chaque année, « 1 ou 2 cas de méningite » sont diagnostiqués au fenua. « On ne sait pas trop pourquoi ça émerge de temps en temps », souligne le docteur Mallet.
En outre, selon le dernier Bulletin de Veille Sanitaire, 27 cas de leptospirose ont été constatés en 15 jours. 23 cas concernent des habitants des îles Sous-le-Vent, dont 21 à Tahiti.
« Les intempéries et les inondations de mi-février semblent responsables de ce pic et sont corrélées avec la période d’incubation et les informations issues des premières investigations », indique le Bureau de Veille Sanitaire.
« Au moins 6 personnes ont déclaré avoir participé au nettoyage dans les quartiers de Mahina touchés par les inondations de février. Les autres ont indiqué la présence de plaies, le nettoyage de caniveaux ou la présence de rats au domicile ou sur le lieu de travail », ajoute celui-ci.
6 nouveaux cas de dengue ont également été détectés, portant à 21 le nombre de personnes touchées par le virus depuis le 27 novembre dernier.
« 2 des 6 nouveaux cas résident à Rangiroa. L’un d’eux a voyagé à Mataiva pendant la phase virémique. Parmi les 4 cas résidents à Tahiti, d’entre eux revenaient de Rangiroa. L’un réside à Mahina et l’autre à Papeete. Cela indique une circulation très active à Rangiroa », souligne le Bureau de Veille Sanitaire qui précise que, pour l’heure, il ne constate pas de « flambée épidémique ».