#Nowaytunaspasametaper : un hashtag contre les violences en Polynésie

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Les violences de toutes sortes se multiplient au fenua. Suite à une agression début juin, Teremu Le Roux, éducateur spécialisé, souhaite dénoncer les comportements violents et sensibiliser la population en lançant le hashtag #Nowaytunaspasametaper.

Publié le 13/06/2022 à 10:37 - Mise à jour le 13/06/2022 à 10:37

Les violences de toutes sortes se multiplient au fenua. Suite à une agression début juin, Teremu Le Roux, éducateur spécialisé, souhaite dénoncer les comportements violents et sensibiliser la population en lançant le hashtag #Nowaytunaspasametaper.


Après une soirée durant laquelle il s’est pris un coup sans raison par un inconnu, Teremu Le Roux poste une vidéo sur sa page Facebook. Il y explique avoir été victime de violence gratuite. « Je partage sur les réseaux sociaux les expériences que je vis, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. J’aime bien les partager à ma communauté, les ‘smilers' » explique-t-il.

Très vite, le profil du jeune homme est envahi de messages de soutien, mais aussi de témoignages. Il décide alors de se faire la voix des victimes et invite les gens à poster une photo accompagnée du hashtag #Nowaytunaspasametaper : « Je ne veux pas banaliser ça, donc j’ai fait une vidéo sur les réseaux sociaux où j’ai dénoncé ça, car on a pas à se faire taper. Tu n’as pas à me taper, que tu sois ma mère, mon père, mon frère, mon cousin, un inconnu… peu importe, même un enfant, tu n’as pas à me taper ».

@teremsleblond #nowaytunaspasametaper #violence #violencegratuite #injustice #pasdaccordsurtout ♬ son original – Terem's Le Blond


Persuadé que les problèmes de violence viennent avant tout d’un manque d’éducation, il pointe du doigt les parents démissionnaires : « C’est une question d’éducation et de comportement. Et si nos délinquants juvéniles sont là, c’est parce qu’il y a des parents qui… ne sont pas parents, tout simplement, en tout cas qui abandonnent ce rôle-là et ne mettent pas de cadre. Et le cadre permet moins de violences ».

À 35 ans, l’éducateur spécialisé, est encore plein d’espoir. Il aspire à voir, un jour, le fenua retrouver sa quiétude d’antan.

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