Les plongeurs professionnels ont leur syndicat

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Il existe actuellement 54 centres dans toute la Polynésie. Mais jusqu'alors, les professionnels du secteur avaient du mal à se faire entendre et à parler d’une seule voix. Ce ne sera désormais plus le cas, car le syndicat professionnel des centres de plongée vient de voir le jour.

Publié le 21/07/2020 à 10:16 - Mise à jour le 21/07/2020 à 15:02

Il existe actuellement 54 centres dans toute la Polynésie. Mais jusqu'alors, les professionnels du secteur avaient du mal à se faire entendre et à parler d’une seule voix. Ce ne sera désormais plus le cas, car le syndicat professionnel des centres de plongée vient de voir le jour.

Il aura fallu un peu plus d’une année pour que le syndicat professionnel des centres de plongée ne se créé en Polynésie. Il regroupe aujourd’hui une vingtaine de membres.

« Il y a un besoin urgent aujourd’hui de se réunir et de parler d’une seule voix, mais surtout, les mentalités ont évolué. Ce n’est plus les mêmes personnes qui sont aujourd’hui gérants de centres de plongée. (…) On choisit vraiment des sujets qui sont communs à tous pour lancer au moins le début de ce syndicat » explique Vatea Aline, membre du syndicat professionnel des clubs de plongée et gérant de Top Dive.

Comme dans de nombreux secteurs, la crise sanitaire n’a pas épargné les centres de plongée. En cette période de haute saison et malgré des offres promotionnelles, leur fréquentation peine à décoller. « Pour la plupart, on repose à 80% sur la clientèle touristique, et avec la fermeture des frontières, on a été quasi à l’arrêt pendant les deux mois de confinement, et depuis c’est très difficile de revenir à une activité normale. Donc on fonctionne énormément sur les RTT et le Dièse, avec à peu près 30 à 40% d’activité par rapport à la haute saison, ce qui est assez catastrophique pour nous, en sachant qu’en basse saison, on fait à peine du 20% » précise Vatea Aline.

Plusieurs projets sont actuellement étudiés par le syndicat, notamment la préservation des océans, le théâtre de jeux quotidien des plongeurs professionnels.

Une rencontre entre le gouvernement et le syndicat est prévue ces prochains jours afin de définir des feuilles de routes. « On va leur dire qu’on est là pour deux raisons principales. La première, c’est défendre nos intérêts, les intérêts des centres de plongée et donc essayer d’assurer un cadre favorable à l’activité, à la croissance, à la pérennité de nos entreprises. Et puis, il y a : participer au développement touristique de la Polynésie en apportant notre pierre à l’édifice, de cet élan qu’on doit faire ensemble. Parce que la plongée a encore un potentiel de développement très important sur la Polynésie, et un pouvoir d’attraction d’une clientèle spécifique, et cette clientèle-là, elle profite à l’économie touristique à différents niveaux : les pensions, les restaurants, les transporteurs… » déclare Thibault Gachon, président du tout nouveau syndicat professionnel des clubs de plongée en Polynésie.

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