Ce sont 20 cages qui sont restées fermées depuis février 2018. Aucun chien errant n’a été placé dans la fourrière flambant neuve, dotée d’un incinérateur. Le syndicat intercommunal de gestion de la fourrière animale de Punaauia et Paea s’est confronté à plusieurs difficultés dans sa gestion, dès le départ, en plus de dépenses imprévues .
« Depuis quelques années déjà, nous nous sommes lancés dans cette aventure de créer une structure complètement […] aux normes. D’où la difficulté d’ailleurs de ce dossier […], avec l’installation d’un incinérateur, qui nous a imposé des règles bien précises. Il est vrai que le dossier a été compliqué effectivement, et nous sommes en train de tout faire pour que, cette année, on puisse ouvrir », explique Simplicio Lissant, maire de Punaauia.
Les obstacles réglementaires sont en passe d’être levés selon le maire de la commune aux orangers. Le délai de 3 ans pour mettre la fourrière en fonctionnement étant dépassé, le syndicat a dû faire un nouveau dossier de demande d’autorisation.
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L’incinérateur répond aussi au besoin de traiter les cadavres d’animaux trouvés sur la voie publique, comme l’explique Simplicio Lissant : « actuellement, les chiens sont enterrés n’importe où, même incinérés vers la zone de Papara mais qui n’est pas complètement aux normes. Et donc au travers de cet outil que nous proposons, on a un traitement complètement sécurisé des animaux ».
Une fois opérationnelle, la fourrière devra trouver un rythme de fonctionnement pour être pérenne. Pour ne pas qu’elle soit saturée, il sera nécessaire de sensibiliser encore les maitres sur leur responsabilité civile si leur animal divague et s’avère dangereux.