Covid-19 : les pensions de famille ne baissent pas les bras

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Malgré la crise, les propriétaires de pension de famille ne baissent pas les bras. Ils croient en l’avenir du tourisme et ils ont même continué d’investir en rénovant ou en agrandissant leur structure, c’est le cas de la pension Ninamu pearl resort qui vient de passer de 5 à 13 unités.

Publié le 11/04/2021 à 14:28 - Mise à jour le 11/04/2021 à 14:29

Malgré la crise, les propriétaires de pension de famille ne baissent pas les bras. Ils croient en l’avenir du tourisme et ils ont même continué d’investir en rénovant ou en agrandissant leur structure, c’est le cas de la pension Ninamu pearl resort qui vient de passer de 5 à 13 unités.

Sylvie Deteix, gérante de pension, est fière de nous dévoiler le résultat de son investissement. Crise sanitaire ou pas, elle est allée au bout de son projet d’agrandissement et a augmenté sa capacité d’accueil avec 8 suites tout confort, qui lui permettent de se positionner sur le haut de gamme. « Dès qu’on a vu le potentiel avec cette vue magnifique, on a tout de suite voulu faire un plus haut de gamme. On voulait faire rêver un peu les gens à des prix abordables. »

Son petit hôtel de famille passe ainsi à 13 unités. Des travaux d’agrandissement qui lui ont coûté près de 500 millions de Fcfp. Elle a bénéficié du soutien du Pays à hauteur de 10 millions de Fcfp et de la participation de la Sofidep. « J’ai investi autant d’argent parce que cette situation ne va pas durer toute la vie. C’est obligé que ça recommence, que tout redémarre. »

Comme les autres pensions, celle de Sylvie a énormément souffert de la fermeture des frontières. L’an dernier, elle a enregistré 70% d’annulations et la clientèle locale a été difficile à atteindre. Mais aujourd’hui, Sylvie y croit plus que tout : « Je ne vois pas comment le monde entier pourrait s’en sortir si on n’y croit pas ! »

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Avec l’éclaircissement de la situation sanitaire mondiale, elle a déjà de nombreuses réservations pour le mois de mai et celui de juillet. Et pour mettre toutes les chances de son côté, elle a adhéré au concept Titeti ai’a. « On espère. On s’est inscrits sur le site. On attend maintenant d’avoir les retombées. Tous les gens qui arriveront avec leurs bons seront les bienvenus. »

Comme tous les professionnels du tourisme, les gérants de cette pension attendent avec impatience la réouverture des frontières et le retour des touristes.  

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