Sylvie Deteix, gérante de pension, est fière de nous dévoiler le résultat de son investissement. Crise sanitaire ou pas, elle est allée au bout de son projet d’agrandissement et a augmenté sa capacité d’accueil avec 8 suites tout confort, qui lui permettent de se positionner sur le haut de gamme. « Dès qu’on a vu le potentiel avec cette vue magnifique, on a tout de suite voulu faire un plus haut de gamme. On voulait faire rêver un peu les gens à des prix abordables. »
Son petit hôtel de famille passe ainsi à 13 unités. Des travaux d’agrandissement qui lui ont coûté près de 500 millions de Fcfp. Elle a bénéficié du soutien du Pays à hauteur de 10 millions de Fcfp et de la participation de la Sofidep. « J’ai investi autant d’argent parce que cette situation ne va pas durer toute la vie. C’est obligé que ça recommence, que tout redémarre. »
Comme les autres pensions, celle de Sylvie a énormément souffert de la fermeture des frontières. L’an dernier, elle a enregistré 70% d’annulations et la clientèle locale a été difficile à atteindre. Mais aujourd’hui, Sylvie y croit plus que tout : « Je ne vois pas comment le monde entier pourrait s’en sortir si on n’y croit pas ! »
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Avec l’éclaircissement de la situation sanitaire mondiale, elle a déjà de nombreuses réservations pour le mois de mai et celui de juillet. Et pour mettre toutes les chances de son côté, elle a adhéré au concept Titeti ai’a. « On espère. On s’est inscrits sur le site. On attend maintenant d’avoir les retombées. Tous les gens qui arriveront avec leurs bons seront les bienvenus. »
Comme tous les professionnels du tourisme, les gérants de cette pension attendent avec impatience la réouverture des frontières et le retour des touristes.