Elle était interrogée lors des questions au gouvernement par le député UDI-Agir du Nord Paul Christophe, au nom des deux députés de Nouvelle-Calédonie (Philippe Dunoyer et Philippe Gomès) et de deux députés de Polynésie (Maina Sage et Nicole Sanquer) sur une aide de l’État aux compagnies aériennes du Pacifique, elles aussi en « situation critique », comme Air Calin (Nouvelle-Calédonie), et Air Tahiti Nui (Polynésie).
« La faillite de ces compagnies constituerait un désastre économique et social », a expliqué le député, soulignant qu’elles assuraient « quasiment seules la desserte et le désenclavement » de ces territoires.
« Au-delà d’Air France, nous accompagnerons les autres compagnies aériennes », a répondu la ministre, rappelant toutefois qu’Aircalin et Air Tahiti Nui bénéficiaient du Prêt garanti par l’État.
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Évoquant « une responsabilité collective », elle a souligné qu’il faudrait « travailler avec l’ensemble des actionnaires », c’est-à-dire « les Collectivités territoriales ou plutôt, le ‘Pays’ en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie ».
Fin avril, le Syndicat des compagnies aériennes autonomes (Scara), dont fait notamment partie Air Tahiti Nui, avait déjà réclamé l’aide de l’État avec « un fonds d’un montant d’un milliard d’euros ».