Les écoliers de Paofai sensibilisés à l’impact des déchets perlicoles

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Elles ont toutes les deux conquis le cœur du public lors des trophées To’a Reef : l’école Paofai, avec son projet "To’anui malade" et la société Odewa qui s’intéresse aux déchets dans le lagon, se mobilisent pour l’environnement. À travers des ateliers, les élèves sont sensibilisés à l’impact des déchets liés à l’industrie perlière. Une pollution, loin de les laisser indifférents.

Publié le 12/05/2025 à 16:03 - Mise à jour le 12/05/2025 à 16:03

Elles ont toutes les deux conquis le cœur du public lors des trophées To’a Reef : l’école Paofai, avec son projet "To’anui malade" et la société Odewa qui s’intéresse aux déchets dans le lagon, se mobilisent pour l’environnement. À travers des ateliers, les élèves sont sensibilisés à l’impact des déchets liés à l’industrie perlière. Une pollution, loin de les laisser indifférents.

Si elles font la fierté du Pays, les perles noires sont aussi source de pollution du lagon. Les matériaux utilisés pour les produire – notamment ceux qui permettent d’accrocher les huîtres – et les nucléus en plastique qui reçoivent les couches de nacre formant les perles y contribuant grandement.

Récompensée lors des trophées To’a Reef de l’Ifrecor, le bureau d’études Odewa, porteuse du projet Te Ma Tairoto, teste justement un mini-robot pour cartographier les déchets immergés, et proposer des solutions de nettoyage. Ludique, il contribue à la sensibilisation en milieu scolaire.

Porteur du projet, Charles Tegakau-Raparii est intervenu à l’école Paofai, ce lundi, pour animer des ateliers de sensibilisation sur l’impact lié à la pollution du lagon auprès des plus jeunes. « C’est un robot qui sera automatisé pour récupérer toutes les lignes perlicoles du fond des lagons des atolls (…) on a ciblé Takaroa qui sera notre atoll test pour le prototype de notre robot dans la fin de l’année. Dans notre domaine d’activité, on fait rarement appel à des plongeurs pour voir tout ce qu’il y a au fond de l’eau. Au travers de cet outil, on peut leur montrer en temps réel ce qu’il se passe dans l’eau. On peut montrer aux enfants réellement ce qu’il y a dans nos lagons » , explique-t-il.

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L’école Paofai, déjà impliquée dans la protection de l’océan multiplie les opérations pour éveiller la conscience écologique des élèves. Ceux-ci, notamment ceux originaires de la partie urbanisée de Tahiti, se montre pour la plupart réceptifs, selon la directrice de l’école Line Tupu.

Lire aussi – L’association Tama no te tairoto décroche le grand prix des trophées To’a Reef

« Ils ont écrit une loi qu’ils ont présentée à l’Assemblée des représentants juniors. Cette loi-là va être concrétisée à Nice – au sommet des Océans, ndlr – au mois de juin. Elle stipule qu’il faut vraiment renforcer le contrôle en ce qui concerne les déchets perlicoles, détaille-t-elle. Dans un premier temps les apprentissages se font à l’école sur cette thématique-là, mais la finalité, c’est vraiment une représentation théâtrale qui aura lieu le 10 juin à la salle Manu iti à Paea » .

Les sept classes participantes y expliqueront au public la façon dont sont générés, puis gérés, les déchets perlicoles, ainsi que les solutions existantes pour réduire la pollution.

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