« À compter du 1er février 2021, à La Réunion, en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy et en Polynésie française, les entreprises du secteur du commerce de détail et de la réparation/maintenance navale subissant une perte de chiffre d’affaire de plus de 50% due à la chute de la fréquentation touristique pourront désormais bénéficier du fonds de solidarité ‘renforcé' », indiquent dans un communiqué commun les ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, et des Petites et Moyennes Entreprises, Alain Griset, et le secrétaire d’État chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne.
Les bénéficiaires auront le choix entre une indemnisation de la perte du chiffre d’affaires (c.a.) jusqu’à 10.000 euros (environ 1.2 million de Fcfp) dans la limite de 80% du c.a. ou une indemnisation de 15 à 20% du c.a. jusqu’à 200 000 euros (environ 24 millions de Fcfp) par mois, sans condition sur la taille de l’entreprise, selon le texte.
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Dans ces territoires, où le tourisme représente une part conséquente de l’économie, la mise en place d’une quarantaine obligatoire à l’arrivée (10 jours en Polynésie) et la limitation des déplacements aux seuls motifs impérieux depuis la fin janvier ont conduit à l’arrêt des flux touristiques en pleine haute saison.
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Ces nouvelles mesures viennent prolonger les aides déjà mises en place par l’État, souligne le communiqué : « au total, ce sont 5 milliards d’euros d’aides qui ont été allouées aux entreprises ultramarines depuis le début de la crise, dont près de 500 millions pour les secteurs de l’hébergement et de la restauration ».
« Les entreprises du secteur de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport et de la culture (ainsi que les entreprises de secteurs connexes) subissant une perte de c.a. supérieure à 50% bénéficient déjà du fonds de solidarité « renforcé », quelle que soit leur taille », rappelle le communiqué.
Les entreprises d’autres secteurs subissant une perte de c.a. supérieure à 50% peuvent bénéficier du fonds de solidarité « de droit commun » jusqu’à 1 500 euros (environ 179 000 Fcfp) par mois, à condition d’avoir moins de 50 salariés, ajoute le texte.
Les exonérations de charges sociales, l’activité partielle et le prêt garanti par l’État restent accessibles dans les mêmes conditions que précédemment.