Covid-19 : Quelle organisation pour les clubs de sport ?

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Suite aux annonces des autorités de l’État et du Pays, les compétitions et les rassemblements sportifs sont interdits jusqu’au 31 août. Les grands événements sportifs comme la Super Aito en va’a, et l’Outerknown Tahiti Pro en surf, sont donc annulés. Cependant, les activités périscolaires et les entrainements sont autorisés, à des conditions bientôt précisées. Mais en attendant, comment les clubs s’organisent-t-ils ?

Publié le 13/08/2021 à 18:01 - Mise à jour le 13/08/2021 à 18:01

Suite aux annonces des autorités de l’État et du Pays, les compétitions et les rassemblements sportifs sont interdits jusqu’au 31 août. Les grands événements sportifs comme la Super Aito en va’a, et l’Outerknown Tahiti Pro en surf, sont donc annulés. Cependant, les activités périscolaires et les entrainements sont autorisés, à des conditions bientôt précisées. Mais en attendant, comment les clubs s’organisent-t-ils ?

Une épée de Damoclès plane au-dessus du mouvement sportif local. Il est suspendu aux précisions des autorités qui tardent à venir. Clubs et fédérations craignent un retour au confinement. En attendant les nouvelles directives, certains clubs comme l’école du judo et ju-jitsu (EJJP) de Polynésie maintiennent leur rentrée dès lundi avec des gestes barrières. « La rentrée dernière déjà, on avait mis un protocole qu’on a ici et qu’on va distribuer à tous les parents afin de pouvoir respecter toutes les consignes de sécurité et pouvoir travailler sainement. Il est très important qu’on puisse réussir notre rentrée, parce que sinon, ça serait catastrophique pour nous » explique Arnaud Bertrand, président de l’EJJP.

En football, la reprise des entrainements est prévue en septembre. À l’AS JT, les inscriptions des jeunes sont ouvertes en espérant que la rentrée soit maintenue. « Il faut tenir compte de la situation actuelle qui est très grave. Je pense qu’on est obligé de faire cet effort. S’il va falloir rester 15 jours sur la touche, eh bien, je pense qu’on devra s’y mettre. Il faudra juste demander à la direction technique de prévoir comme l’année dernière des séances d’entraînement par visioconférence » indique Thierry Ariiotima, président de l’AS JT section football.

En revanche, au rugby, avant même les annonces du haut-commissaire, le club de Pirae avait décidé de reporter la reprise des entraînements jusqu’à l’amélioration de la situation sanitaire. « Aujourd’hui, le plus urgent, c’est de casser les chaines de transmission du virus Delta. Donc, nous considérons qu’à notre petit niveau, annuler tous les entraînements est une manière de participer à ce combat » précise Teiki Dubois, vice-Président du RC Pirae.

Le club envisage même d’inviter tous ses licenciés à se faire vacciner pour accélérer le retour sur la pelouse : « C’est notre manière à nous de soutenir le travail de notre personnel médical qui fait front. La solidarité est une valeur forte dans le rugby. Le virus frappe fort. Nous pensons que c’est aujourd’hui qu’il faut une réponse forte. Je pense que de toute façon, cette décision sera prise sous peu par nos autorités, mais elles sont aujourd’hui débordées. Donc oui, c’est compliqué, oui, c’est difficile, mais on ne lâche pas, parce qu’on sait qu’au bout du tunnel, on retrouvera la lumière ».

En attendant, les passionnés de la glisse profitent de la forte houle à Teahupoo pour affronter cette période anxiogène. 

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