Te va’a o te ora : ils rament contre l’ice

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Le 20 mars prochain, les rameurs du fenua sont invités à se joindre à une course de 32km entre Teahupoo à Mataiea. La cause défendue ? La lutte contre l'ice, véritable fléau au fenua.

Publié le 13/03/2021 à 17:31 - Mise à jour le 14/03/2021 à 10:27

Le 20 mars prochain, les rameurs du fenua sont invités à se joindre à une course de 32km entre Teahupoo à Mataiea. La cause défendue ? La lutte contre l'ice, véritable fléau au fenua.

« Va’a et drogues ne rament pas ensemble » : c’est le slogan du mouvement Te va’a o te ora lancé par Billy Tupea. Il est soucieux de l’avenir de ce sport au fenua, et de celui de la jeunesse. C’est le combat qu’il veut mener pour son fils et la nouvelle génération : « En ce moment surtout on parle beaucoup de l’ice. Ça a pris beaucoup d’ampleur sur notre ile. Moi je me bats particulièrement pour le « no ice » dans le va’a. On a envie de protéger notre future génération. »

Le message fait le buzz sur les réseaux sociaux. De nombreux champions du fenua adhèrent totalement à la cause. Même les rameurs de l’étranger vont y participer, à leur manière.
« Vu comme la jeunesse est partie… On voit la délinquance qu’il y a à Papeete. Apparemment tous les mercredis il y a des bagarres. C’est un vrai fléau chez nous. C’est plutôt pour nos enfants, plus tard, déclare Georges Cronsteadt, rameur. Parce que ça fait peur. Si jamais nos enfants, comme moi j’ai deux garçons, tombent dedans… Les années à venir ça va être un gros travail nons seulement pour les fédérations de sport tout ça, mais aussi pour le gouvernement pour essayer d’éradiquer ce fléau là. »

« Il y a le Chili, l’Argentine, l’Australie, la Nouvelle-Zélande. Il y a la France… plusieurs pays ont répondu « présent » à la manifestation. Ils vont faire eux-même leur journée dans leur propre pays« , explique Billy Tupea.

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Les îles seront également de la partie avec Moorea, Ua Pou et Nuku Hiva mais aussi Takaroa et Tubuai. Mais covid oblige, le nombre de participants sera limité. « Malheureusement on ne pourra pas accepter tout le monde. J’ai été étonné du nombre de personnes qui sont pour arrêter cette drogie. Franchement, si je devas ouvrir à tout le monde, je pense qu’on serait mille sur le plan d’eau ! »

Pour rallier la cause, suffit d’être licencié. Le rendez-vous est fixé au pk 0 à Teahupoo d’où sera lancée la traversée. Te va’a o te ora raliera Te Horo à Mataiea en passant par Atimaono, soit une ballade de 32km où va’a et drogues, ne rament pas ensemble…

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