Tahiti Pearl Regatta 2019 : Les pirogues à voile à l’honneur

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NAVIGATION - Le coup d’envoi de la 16ème édition de la Tahiti Pearl Regatta a été donné ce jeudi matin sur le plan d’eau de Raiatea. 70 embarcations ont pris le départ de cette première journée de compétition dont 52 en racing. La grande nouveauté cette année : une forte participation des pirogues à voile, 6 au total.

Publié le 08/05/2019 à 15:03 - Mise à jour le 25/06/2019 à 15:22

NAVIGATION - Le coup d’envoi de la 16ème édition de la Tahiti Pearl Regatta a été donné ce jeudi matin sur le plan d’eau de Raiatea. 70 embarcations ont pris le départ de cette première journée de compétition dont 52 en racing. La grande nouveauté cette année : une forte participation des pirogues à voile, 6 au total.

Cette année, les pirogues à voile ont fait leur entrée dans la compétition : 4 holopuni et 2 va’a ta’ie. Une petite touche locale dans ce rendez-vous sportif qui rassemblait jusqu’ici les bolides de la vitesse. « On leur a créé une catégorie cette année pour pouvoir leur faire un classement et récompenser ces aito-là. C’est magnifique. On adore avoir ces pirogues polynésiennes qui se mélangent avec les bateaux modernes et le reste de la flotte de la Tahiti Pearl Regatta, donc on est très heureux de les accueillir » explique Stéphanie Betz, co-organisatrice de la TPR.

>> Lire aussi : Un jumelage avec la Nouvelle-Zélande pour la Tahiti Pearl Regatta 16ème édition

Trois à quatre personnes peuvent être embarquées et les mouvements à bord sont limités pour manœuvrer l’embarcation. Avec une voile plus petite, les régatiers doivent redoubler d’efforts pour faire face aux autres bateaux plus imposants et performants. « Tout le monde pense qu’en ramant, on est avantagés, mais non. Parce que pour aller à la même vitesse que les voiliers il faut ramer, donc on se fatigue plus. Et on a de plus petites voiles » explique Teiva Dominique, capitaine du Mistral.

En va’a, la gestion de l’équipage est primordiale. Les six équipes vont enchaîner les deux courses et absorber 28 000 nautiques jusqu’à Huahine. Avec un vent faible de nord, les choses risquent de se compliquer : « Il faut que le mental soit là parce que Huahine, c’est loin, et le vent est un peu 3/4 face, c’est de la remontée, donc ça va être très dur » confie Vatea Quesnot, capitaine du Terematai.

Les organisateurs sont ravis car en plus d’attirer les participants internationaux, grâce au v’a, la Tahiti Pearl Regatta séduit de plus en plus les locaux. La compétition prendra fin le 11 mai.

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