La saison 2020, qui devait débuter le 26 mars sur la Gold Coast (Australie) pour s’achever en décembre sur le Pipeline d’Hawaii, a donc été annulée en raison de la pandémie de Covid-19.
Le circuit, riche de 11 étapes, aurait dû passer par Hossegor (Landes) durant la première quinzaine d’octobre, une épreuve au calendrier depuis 1987. Mais la nouvelle saison (2021), qui se décline dans un nouveau format de novembre 2020 à septembre 2021, se fera sans le rendez-vous sur la côte basque.
« Si la crise sanitaire a accéléré la mise en place de cette réforme initialement envisagée en 2022, nous regrettons une concertation tardive sur cette décision qui exclut la France métropolitaine du championnat du monde », a déploré le département des Landes dans un communiqué.
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Hossegor intègre en revanche le circuit Challengers Series de la WSL (2e division) et la France reste intégrée au CT avec une épreuve-phare, celle à Tahiti, qui se joue sur les vagues mythiques de Teahupoo, choisies pour accueillir les épreuves de surf des Jeux olympiques en 2024.
Et pour la nouvelle saison, les filles, privées de Teahupoo depuis 2006, pourront de nouveau y surfer dans le cadre du CT.
La WSL a livré également son nouveau format de compétition pour 2021. Désormais le champion et la championne du monde ne seront plus sacrés à l’issue d’un classement général mondial mais lors d’une journée sous forme de finale. Elle aura lieu du 8 au 16 septembre dans un lieu qui n’est pas encore connu.
Si la crise sanitaire le permet, les surfeurs pros reprendront du service à Hawaii en novembre pour les filles (Maui/25 novembre-6 décembre) et en décembre pour les garçons (Pipeline/8-20 décembre). Puis, à Peniche (POR/18-28 février), sur la Gold Coast (AUS/18-28 mars), à Victoria (AUS/1-11 avril), Margaret River (AUS/16-26 avril), Saquarema (BRA/20-29 mai), en Californie (USA/10-13 juin), en Indonésie (20-29 juin), en Afrique du sud (7-19 juillet) et à Tahiti (26 août-6 septembre).