Pas moins de 6 solutions seraient actuellement à l’étude pour le déroulement de l’épreuve de surf de Jeux olympiques 2024, selon la ministre des Sports Nahema Temarii. Paris 2024 et le Pays semblent d’accord : le site privilégié reste Teahupoo, même si à Papara, la mairesse se réjouit d’une possible délocalisation à Taharuu. « La porte est ouverte » a-t-elle lancé au micro de TNTV.
Le gouvernement assure une nouvelle fois qu’il n’est « pas question d’aller contre l’avis de la population, quel qu’il soit. Il est question de composer tous ensemble pour faire de ces Jeux une réussite chez nous. Et qui dit réussite, dit réussite populaire. Sans ça, ce n’est pas une réussite » déclare Nahema Temarii.
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Il faudra donc trouver en peu de temps celle des 6 solutions qui satisfasse l’ensemble de la population, et respecte également les normes de sécurité. La ministre des Sports, de retour de métropole, estime que « l’État a compris l’enjeu et l’objet de cette manifestation pacifique qui est la préservation du patrimoine au titre des futures générations et je pense que n’importe quel Maohi de sang ou d’âme pourrait comprendre ce discours. Donc l’État est conscient et c’est la raison pour laquelle ils ont dépêché des ingénieurs et participent à l’ensemble des visioconférences. Paris 2024 a accepté de revoir son cahier des charges. Ce qu’il faut retenir de la position de Tony Estanguet aujourd’hui, c’est que ce qui compte pour lui, c’est la sécurité et la sureté des vies qui seront sur cette tour. Et à partir de là, nos équipes techniques œuvrent au quotidien pour trouver des bonnes solutions. La dernière réunion technique se tiendra le 15 novembre et c’est à cette date que nous saurons exactement où on va. »
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Pour Teave Chaumette, représentante non inscrite à l’assemblée de la Polynésie, parler de déplacer la compétition à Taharuu n’est de toute manière pas réaliste. « Annoncer aujourd’hui qu’on va changer le site… ce n’est pas possible déjà parce que Papara n’a pas candidaté il me semble. Donc ça ne se passe pas comme ça. Je ne pense pas qu’il faille faire des annonces. Il faut de la discussion, négocier, et que tout le monde comprenne ses limites ».
« Il faut impliquer davantage encore les associations, propose-t-elle. Peut-être qu’ils veulent que ce soit les anciens surfeurs qui construisent cette tour. Il y a un côté mana. Il faut respecter tout le monde et je pense que ça peut être une belle fête. »