Journée d’affluence du côté du golf international de Papara ce dimanche. 136 joueurs et joueuses de niveaux et d’âges différents se sont affrontés lors d’un scramble qui est venu clôturer les 3 journées de compétitions de la 31ème édition de l’Open de Fei Pi. Un véritable succès pour les organisateurs, comme le confirme Guy Loussan : « C’est énorme tous ces joueurs inscrits ! (…) Une trentaine d’enfants sont venus participer à cet Open. C’est fantastique de les voir travailler, jouer… c’est l’avenir du golf polynésien. (…) c’est un sport complet, où on marche beaucoup. Il se démocratise aussi. (…) Le golf est vraiment un sport à part entière qu’il faut suivre de près« . Deux nouvelles catégories ont été ajoutées pour cette nouvelle édition : les vétérans et les « kids ».
Pour parcourir les 7 kilomètres de parcours, chacun sa méthode. Si certains choisissent la plus traditionnelle qui consiste à pousser son chariot, d’autres optent pour la voiturette, plus confortable. Mais une alternative existe également avec le chariot électrique autonome. Une option nouvelle génération qui permet d’allier l’utile à l’agréable. Mais peu importe le mode de locomotion : le plus important reste la compétition. Car l’Open de Fei Pi permet de mettre à l’honneur les futurs et actuels prodiges de la petite balle blanche.
Chez les femmes, c’est Rarau Taerea-Pani qui s’impose facilement. La championne de Polynésie en titre confirme ainsi son excellente forme suite à sa participation aux Mini-Jeux du Pacifique organisés à Saipan aux îles Mariannes en juin dernier : « C’est le tournoi de mon club, et c’est aussi un challenge personnel pour moi. J’ai envie de me surpasser à chaque fois, de toujours mieux jouer. (…) J’avais hâte de reprendre les compétitions ».
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Chez les hommes, c’est Ari de Maeyer qui a mis tout le monde d’accord en s’adjugeant la victoire. Le double champion de Polynésie tout juste âgé de 17 ans, en sport-étude en métropole, admet avoir du gérer la pression du public : « Je savais qu’on attendait beaucoup de moi, cela m’a mis un peu de pression, mais ça va. (…) Cela fait plaisir de revenir au fenua, de jouer au golf, et surtout de gagner. (…) Il fallait que je parte pour voir le niveau ailleurs. Le niveau est assez élevé déjà en France, cela me pousse à devenir meilleur. Je m’entraine tous les jours ».
Chez les « kids », c’est Taimana Hargous qui a surclassé les 14 autres prétendants. Le jeune passionné de golf garde la tête froide et ambitionne déjà de se frotter à l’élite mondiale : « Il y avait du niveau, donc je suis content de ma performance. Le tournoi était bien, on s’est bien amusé. (…) J’aimerai participer à d’autres compétitions à l’étranger et participer aux championnats du monde. J’y ai déjà participé en juillet. C’était une très bonne expérience, j’ai vu le niveau des autres joueurs d’autres pays. Je dois encore beaucoup m’entrainer avant d’arriver sur le podium, mais je vais tout faire pour y arriver ».
À l’image de Taimana, le golf polynésien et ses 800 adhérents restent déterminés pour atteindre les sommets de leur discipline avec en ligne de mire les Jeux du Pacifique de 2027.