La Polynesian Boxing Association avait récupéré en février la fameuse délégation de service public et était depuis, seule référente de la discipline au fenua. Mais la décision du tribunal administratif la semaine dernière a encore une fois rebattu les cartes. Néanmoins, Tauhiti Nena, président de la FBA, reste confiant : « On a bien suivi la décision. Je pense qu’il y a eu une erreur de droit par rapport au service quand ils ont fait leur travail. En ce qui me concerne, je pense qu’il faut régulariser. (…) On reste serein car sur le plan sportif, on est présent. On a plus de 60 clubs. On a les meilleurs athlètes. On a le soutien de la fédération internationale de l’IBA (International Boxing Association) qui compte 200 pays membres, dont la France. Donc avec tous ces arguments, je suis serein pour récupérer la délégation de service public pour le bien de nos jeunes ».
Contacté par téléphone, Ismael Tahiata, le président de la Fédération de boxe de Polynésie française (FBPf), est tout aussi serein que son rival dans ce combat pour l’obtention de la délégation de service public. Déterminé, le dirigeant de la FBPf affirme aussi qu’il déposera un nouveau recours pour faire annuler la décision du ministère des Sports qui lui avait retiré en février son agrément avant de l’accorder à l’organisation de Tauhiti Nena.
Du côté du ministère de Nahema Temarii, une réunion de travail doit se tenir la semaine prochaine pour résoudre la situation. Un appel à candidature pour la délégation de service public devrait être lancé dans les prochaines semaines.
Mais dans un post sur les réseaux sociaux, la ministre des Sports a appelé une nouvelle fois au rassemblement des deux fédérations de boxe. Une réunification qui n’est envisagée ni par la PBA ni par la FBPf. Le combat continue donc.