À quelques jours des championnats du monde, chaque séance d’entrainement compte pour Philippe Castel. Si la maladie de Parkinson progresse, l’activité physique permet à Philippe de conserver une certaine mobilité. Et pour continuer à s’améliorer dans le jeu, il a sa petite astuce : dans une main, il tient une balle qui lui permet de « fixer le tremblement ». « Je suis moins contracté et j’envoie aussi de l’énergie de l’autre côté donc le jeu est plus fluide. Ensuite, mettre une intention de l’énergie. Ça je ne le faisais pas du tout l’an dernier. Je commence à le faire des fois de façon désordonnée, mais je pense que je suis plus actif même si des fois les mouvements ne suivent pas comme je voudrais. »
Couplé à ses séances d’entrainement, Philippe est également suivi depuis quatre ans par Aurélie Planchais, sa kinésithérapeute. Un suivi indispensable pour conserver une bonne mobilité. « C’est une des particularités de la maladie, c’est qu’en fait, il y a une rigidité musculaire qui s’installe avec des grosses rétractions musculaires, avec des limitations articulaires et donc c’est important de compléter l’activité sportive d’une activité de stretching, de posture ou de yoga pour essayer de maintenir le plus possible la souplesse. »
« Ça agit en tout cas, c’est ce qui est important, estime Philippe. Mais c’est vrai que j’ai besoin de ces séances régulières. Ça complète le travail à la maison, les activités, le sport qu’on fait à côté. »
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En marge des championnats du monde, une conférence consacrée aux dernières avancées sur Parkinson est aussi prévue. En France, 270 000 personnes sont atteintes de cette maladie. Au fenua aucun chiffre officiel. Ce que regrette Philippe. « C’est important d’avoir du soutien. Il y a des associations pour le diabète, pour alzheimer, l’épilepsie et pas encore pour Parkinson. je suis en relation avec France parkinson qui m’envoie un peu de documentation. Je suis prêt à partager les infos que j’ai ».
Sur ses ambitions sportives. L’année dernière, Philippe n’avait pas passé la phase de groupe. Pour cette édition, il compte franchir ce cap avec son partenaire Parkinson.