Vaiiti Raygadas, meilleure bachelière de Polynésie

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EDUCATION - Une moyenne de 20/20, tout simplement. Pour une fois, la meilleure bachelière de Polynésie n'est pas issue de filière scientifique, mais de ES. Elle s'appelle Vaiiti, étudiait au lycée Raapoto, et veut devenir journaliste ou diplomate.

Publié le 04/07/2019 à 17:05 - Mise à jour le 11/07/2019 à 13:24

EDUCATION - Une moyenne de 20/20, tout simplement. Pour une fois, la meilleure bachelière de Polynésie n'est pas issue de filière scientifique, mais de ES. Elle s'appelle Vaiiti, étudiait au lycée Raapoto, et veut devenir journaliste ou diplomate.

Le seul regret de cette sportive, un 15 en sport. Une épreuve de volley-ball qu’elle a mal maîtrisée, elle qui est vice-championne de Polynésie de cross scolaire. Partout ailleurs, elle frôle ou atteint la perfection : 17 en maths, 18 en anglais, 19 en sciences. Un magistral 19/20 en philosophie. Et des 20/20 en français, TPE, économie, sciences politiques, histoire, et espagnol. Une langue qu’elle parle couramment, elle qui est demi-mexicaine. En options, son 18 en mandarin et son 17 en ori Tahiti lui ont apporté les points supplémentaires pour décrocher ce 20/20. Et pour mettre une forte pression sur sa petite soeur, qui passe le bac dans deux ans !

« Quand je l’ai appris, j’ai pleuré tout de suite, mais je n’ai pas dit sapristi, parce que je ne suis pas Vaimalama » dit-elle en riant.

Cette excellente élève n’a pas fait d’impasses. « Elle a énormément travaillé mais a réussi à garder un équilibre en sortant avec ses amies et en continuant l’athlétisme à son club, l’ACE de Arue : le bac était pour elle une formalité, mais elle espérait une mention très bien » confie sa mère Tehani. « Et elle a bénéficié d’un lycée très épanouissant à Raapoto, où elle assurait la vice-présidence du FSE : elle a même organisé et présenté l’élection de Miss Raapoto » s’amuse sa maman.

« J’ai un remerciement particulier pour Carine Rey, ma prof principale et de sciences économiques, la meilleure prof du monde qui nous a poussés au-delà de nos propres capacités, et Luc Prunet, un ancien prof d’histoire qui m’a préparée au bac ! » ajoute Vaiiti.

Sa moyenne exceptionnelle, la meilleure de Polynésie, est confirmée par la DGEE. Mais l’éducation locale va perdre sa meilleure bachelière : elle s’envolera bientôt pour une double licence très sélective (elle n’accueille que trente élèves) en sciences politiques et économie à la Sorbonne, à Paris, pour embrasser plus tard, espère-t-elle, une carrière de journaliste ou de diplomate. Avec ce sourire et ce talent, aucune ambassade ne devrait lui résister.

« La vie est belle ! » s’exclame la future étudiante en tournant le dos à ses mois de révision.

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