Un projet de loi pour recourir aux vétérinaires internationaux

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COMMUNIQUÉ - Nombreux sur le fenua, les animaux domestiques errants pourraient être contrôlés par d'autres vétérinaires que ceux exerçant en Polynésie française. C'est ce que prévoit un nouveau projet de loi visant à soutenir l'action des vétérinaires locaux.

Publié le 28/06/2022 à 14:23 - Mise à jour le 28/06/2022 à 14:27

COMMUNIQUÉ - Nombreux sur le fenua, les animaux domestiques errants pourraient être contrôlés par d'autres vétérinaires que ceux exerçant en Polynésie française. C'est ce que prévoit un nouveau projet de loi visant à soutenir l'action des vétérinaires locaux.

La gestion des animaux abandonnés relève de la compétence des maires, dans le cadre de leur pouvoir de police. Ces derniers ne disposent toutefois pas toujours des moyens leur permettant d’assurer pleinement leurs missions, notamment via la création d’une fourrière animale.

En effet, compte tenu du faible nombre de vétérinaires établis sur le territoire, il est difficile pour une commune ou une association de s’adjoindre les services d’un nombre suffisant de vétérinaires pour mener des campagnes coup de poing. Une solution envisagée est de passer par des associations internationales de vétérinaires, spécialisées dans la réalisation de campagnes de contrôle des populations animales.

Actuellement, la loi du Pays du 13 juin 2019 interdit à une personne de pratiquer la médecine vétérinaire sur le territoire si elle n’est pas inscrite au tableau de l’ordre des vétérinaires de la Polynésie française et, par conséquent, si elle n’y exerce pas habituellement. L’idée est de modifier cette loi pour permettre à des vétérinaires non-établis sur le territoire de participer à une campagne de cette nature, dans la limite de 30 jours par année civile, lorsque l’offre locale ne permet pas de répondre au besoin sur le plan technique ou financier.

(Image d’archive Tahiti Nui Télévision)

Par ailleurs, la loi pourrait permettre à des vétérinaires diplômés en Nouvelle-Zélande et en Australie d’exercer en Polynésie française. Cette ouverture vise notamment à donner l’opportunité à nos étudiants polynésiens de poursuivre leurs études vétérinaires dans ces pays voisins du Pacifique puis de revenir exercer au Fenua.

Ce projet de loi du Pays a été soumis au Conseil de l’Ordre des Vétérinaire, qui s’est déclaré favorable à la mise en place de ces campagnes, ainsi qu’à l’Autorité Polynésienne de la Concurrence, qui a salué le caractère pro-concurrentiel de ces dispositions.

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