Télépilote de drone : un métier qui se développe au fenua

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De plus en plus d’images aériennes sont diffusées sur la toile et à la télévision. L’évolution technologique des drones permet aux producteurs audiovisuels de diversifier leurs images. C’est le cas de Yann Mariassouce, qui a suivi une formation pour décrocher sa licence de télépilote professionnel.

Publié le 03/11/2020 à 9:29 - Mise à jour le 03/11/2020 à 9:50

De plus en plus d’images aériennes sont diffusées sur la toile et à la télévision. L’évolution technologique des drones permet aux producteurs audiovisuels de diversifier leurs images. C’est le cas de Yann Mariassouce, qui a suivi une formation pour décrocher sa licence de télépilote professionnel.

Yann Mariassouce, producteur audiovisuel, a décidé de sauter le pas et d’obtenir sa licence de télépilote. Grâce a celle-ci, il pourra bientôt faire des images aériennes lui-même, dans le cadre de ses émissions : « La Polynésie est un immense territoire qui mérite d’être mis en avant par l’image aérienne, et je voulais rajouter une corde de plus à mon arc ».

« C’est vrai que maintenant, le métier de pilote de drone est un métier à part entière. L’audiovisuel est toujours le secteur prépondérant, mais maintenant il y a beaucoup d’activités annexes : le travail aérien, de l’épandage, de la thermographie, de la topographie, du transport de charges… On peut vraiment parler d’un métier aujourd’hui » explique Raitini Rey, formateur.

La formation se déroule en deux étapes. La semaine de théorie débouche sur une licence délivrée par l’aviation civile. Elle l’a amené à découvrir, entre autres, la règlementation liée aux activités aériennes, la météo, et les notions de navigation et la mécanique du vol.

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Aujourd’hui, Yann passe son examen pratique sur un terrain de 14 hectares loué par le centre de formation. Il en existe deux sur le fenua. Toute personne souhaitant faire du télépilotage professionnel doit passer par cette étape. « La règlementation parait lourde, mais elle a été faite pour éviter les accidents. On pose un cadre réglementaire dans lequel nous devons évoluer » précise Raitini Rey.

Comme la réglementation est assez complexe, l’aviation civile a posé un cadre pour rendre l’activité plus accessible.

Depuis le début de l’année, Matarai a encadré la formation d’une dizaine de télépilotes. 

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