Réouverture des stands de fleurs au marché de Papeete

Publié le

Le haut-commissariat a répondu favorablement à la demande de la direction du marché afin que les fleuristes puissent réintégrer leur stand, et ce, afin de mieux contrôler l’afflux de clients.

Publié le 03/09/2021 à 15:56 - Mise à jour le 04/09/2021 à 8:53

Le haut-commissariat a répondu favorablement à la demande de la direction du marché afin que les fleuristes puissent réintégrer leur stand, et ce, afin de mieux contrôler l’afflux de clients.

La vente de fleurs étant classée comme une « activité non prioritaire » durant le confinement, les fleuristes étaient livrés à leur sort depuis. Comme beaucoup d’autres, Isabelle Paofai vend ses bouquets depuis sa voiture. Cette fleuriste de Papara les compose de chez elle, avant de venir en ville les vendre : « Nous, les fleuristes, on n’a pas le droit à une aide. C’est pour ça que je viens en bord de route, aux alentours du marché… parce qu’ici c’est le centre, tout le monde connait. Je ne peux pas laisser ma petite famille sans rien, je suis obligée de venir vendre ».

Inquiète de les voir se multiplier aux abords du marché, la direction a obtenu du haut-commissariat l’autorisation de rouvrir leur secteur. « Pour nous, il était plus important de les avoir à leur emplacement habituel, et de cadrer le flux de personnes [qui viennent]«  explique Vaihere Tehei, directrice du marché de Papeete.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Et pourtant, malgré la bonne nouvelle, les étals restaient vides aujourd’hui. N’ayant pas eu accès à leur présentoir pendant 15 jours, les fleuristes refusent de s’acquitter de la totalité du loyer et demandent une baisse des charges. « On est d’accord pour payer les deux premières semaines, mais là, on nous exige de payer tout le mois, même si on n’a pas travaillé. Je ne suis pas d’accord, ce n’est pas juste » déplore Isabelle Paofai.

Jules Ienfa, maire adjoint chargé du marché de Papeete, a indiqué qu’il étudierait leur demande : « Est-ce qu’il y aura une possibilité d’exonérer en totalité ou partiellement ? On y a déjà réfléchi. Mais pour moi, l’urgence, c’était d’obtenir l’autorisation du haut-commissariat qu’on rouvre le secteur fleurs. La partie exonération viendra dans un second temps » indique-t-il.

Le loyer mensuel d’un fleuriste est de 26 600 Fcfp. Et malgré la forte demande en fleurs en raison de la hausse des décès au fenua liée à l’épidémie de Covid-19, de nombreux fleuristes sont en difficulté.

Lundi 6 septembre, la section couronnes de fleurs du marché rouvrira.

Dernières news