Ouverture des journées polynésiennes du handicap

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Après deux ans d’absence en raison de la Covid-19, les journées polynésiennes du handicap font leur retour. La fédération Te Niu o Te Huma ainsi que la Fédération Polynésienne des Sports Adaptés et Handisport (FPSAH) ont convié ce matin les membres du gouvernement pour la cérémonie d’ouverture. Ces journées festives et sportives permettent aux membres de la fédération de se regrouper et d’organiser leurs futures actions.

Publié le 26/04/2022 à 16:13 - Mise à jour le 27/04/2022 à 9:35

Après deux ans d’absence en raison de la Covid-19, les journées polynésiennes du handicap font leur retour. La fédération Te Niu o Te Huma ainsi que la Fédération Polynésienne des Sports Adaptés et Handisport (FPSAH) ont convié ce matin les membres du gouvernement pour la cérémonie d’ouverture. Ces journées festives et sportives permettent aux membres de la fédération de se regrouper et d’organiser leurs futures actions.


Le président Edouard Fritch accompagné de la présidente de la Fédération Te Niu o te Huma, Henriette Kamia, a officiellement ouvert la 5ème édition des Journées polynésiennes du handicap, mardi matin, au parc Aorai Tini Hau, à Pirae. La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du ministre des Finances, Yvonnick Raffin, de la ministre des Solidarités, en charge des personnes non-autonomes, Virginie Bruant, du ministre de la Jeunesse, Naea Bennett, du président de l’Assemblée, Gaston Tong Sang et du président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC), Eugène Sommers.

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture, une dizaine d’associations membres de la Fédération Te Nui o Te Huma, ont défilé devant les autorités du Pays et de l’État. Ces journées festives, sont des moments privilégiés qui permettent de réunir en un même lieu, les forces vives de Polynésie. Le président, a rappelé dans son discours d’ouverture, l’importance de cet événement : « Les journées polynésiennes du handicap nous parlent de nous, elles parlent du modèle de société que nous voulons pour nos enfants, et des valeurs que nous souhaitons leur transmettre ».

C’est aussi l’occasion de faire état du bilan et des avancées réalisées dans le cadre du Schéma directeur du handicap 2021-2026, et se fixer de nouveaux objectifs. En effet, les familles attendent des actes concrets afin de réduire les inégalités. « J’ai demandé à notre nouvelle ministre des Solidarités, Virginie Bruant, de travailler avec vous à construire la nouvelle réglementation cadre en faveur du handicap. Cette future loi du Pays doit prendre en compte vos besoins et surtout vos droits tels qu’ils sont prévus dans la convention internationale qui vous est dédiée » a souligné le président du pays.

Le gouvernement souhaite s’impliquer davantage auprès des enfants porteurs de handicaps lourds. C’est pourquoi après concertation avec les services concernés, Edouard Fritch a annoncé lors de son discours l’octroi aux familles de ces derniers de l’aide « Aidant Feti’i », qui était jusqu’alors dédié prioritairement aux adultes porteurs de handicap et à leurs familles : « Nous faciliterons l’octroi d’aides « Aidants Fetii » aux familles dont le handicap de l’enfant ne permet pas l’inclusion dans un établissement scolaire à temps plein, afin que ces familles particulièrement fragilisées puissent accompagner dignement et plus sereinement leurs enfants ».

Les Journées Polynésiennes du Handicap (JPH), font leur retour du 26 au 29 avril au parc Aorai Tini Hau après deux années d’absences liées à la crise sanitaire. Pour cette nouvelle édition, un “village” est édifié pour quatre jours dans l’enceinte du parc Aorai Tini Hau. Le grand public, invité à participer à cette célébration, pourra y trouver de l’information ainsi que des produits artisanaux issus du savoir-faire des personnes accueillies dans les centres pour personnes porteuses d’un handicap.

Les Assises Polynésiennes du Handicap, sont-elles aussi un temps fort du programme de ces journées. Elles se dérouleront dans l’après-midi. Cette année, elles s’intéresseront plus particulièrement à l’inclusion socio-professionnelle des travailleurs handicapés, ainsi qu’à l’accessibilité.

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