Obligation vaccinale : « On verra en décembre si on pose un préavis de grève » déclare Patrick Galenon

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Le président du Pays Edouard Fritch a annoncé mercredi le report de l'application des sanctions dans le cadre de la loi sur l'obligation vaccinale. Les syndicats qui envisageaient le dépôt d'un préavis de grève ont fait un pas en arrière... pour l'instant.

Publié le 14/10/2021 à 17:16 - Mise à jour le 20/10/2021 à 9:25

Le président du Pays Edouard Fritch a annoncé mercredi le report de l'application des sanctions dans le cadre de la loi sur l'obligation vaccinale. Les syndicats qui envisageaient le dépôt d'un préavis de grève ont fait un pas en arrière... pour l'instant.

Mercredi, le président du syndicat RTP-ARO, Mahinui Temarii, indiquait que le dépôt d’un préavis de grève générale était envisagé, soutenu par les principaux syndicats du pays. Le but : inciter le gouvernement à retirer la loi sur l’obligation vaccinale. 

La grève attendra finalement. « Nous avions effectivement décidé avec nos amis syndicalistes de déposer un préavis de grève générale parce que on pense que c’était (la loi sur l’obligation vaccinale, NDLR) inapplicable. En plus on visait certains salariés avec des amendes éventuellement ou de la discrimination c’est-à-dire ‘certains ne peuvent pas aller en mission ou se déplacer parce qu’ils ne sont pas vaccinés’. Ça on ne l’admettait pas. Et puis le préavis de grève aussi portait sur la perte de pouvoir d’achat des salariés, augmentation des Smig et tout ça. Mais avec intelligence, monsieur le président, monsieur Fritch a reporté. Donc on (…) verra à ce moment là si on reposera un préavis de grève ou non » déclare ce jeudi Patrick Galenon secrétaire général CSTP-FO.

Lire aussi – Obligation vaccinale : Edouard Fritch annonce le report de l’application des sanctions au 23 décembre

Le syndicaliste également membre du Cesec, souligne par ailleurs que « le Cesec n’avait pas été saisi aussi. Il faut le dire. On aurait pu avoir une discussion entre la société civile, les patronats et nous même pour peut-être essayer de faire en sorte que cette loi soit applicable. Ça n’a pas été le cas. Maintenant vous dites qu’on est dans le dialogue. Je ne sais pas. Si nous on avait l’intention de déposer un préavis de grève c’est qu’on n’était pas dans le dialogue. C’est quand même dur pour la société civile aujourd’hui je veux dire pour les entreprises et les salariés. Il y a des licenciements, il y a des entreprises qui se ferment. Il y a des salariés qui sont dans la peur, dans la discrimination. Il arrive un moment où il faut se mettre autour de la table et parler sérieusement. »

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