La question qui préoccupe le plus les représentants du patronat : qui prendra en charge la période d’isolement des cas contact. Les patrons ont été clairs : ils refusent de payer pour de l’inactivité.
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« La première partie des discussion est terminée, la partie avec les employeurs (…) ce qui nous a été proposé, pour les gens qui sont dans le premier cercle, qui auront une attestation d’isolement stricte à leur logement, il y aurait une prise en charge du Pays par des dispositifs qui existent déjà, explique Christophe Plée, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, à la sortie de la réunion. Le Pays propose un revenu exceptionnel de solidarité de 100 000 Fcfp par mois, c’est-à-dire pour 14 jours, un plafond de 46 600 pour chaque salarié qui sera mis en isolement à son domicile. La deuxième partie c’est pour les patentés, s’ils sont immobilisés chez eux ce sera la même chose mais par l’intermédiaire du Dieseti (…) C’est pour l’instant ce qui a été proposé aux organisations patronales. Je ne connais pas l’avis des salariés sur ce sujet. En tout cas nous on a pris acte de cette indemnisation par l’intermédiaire de dispositifs qui existent déjà donc pas très long à mettre en place par un arrêté en conseil des ministres vraisemblablement la semaine prochaine. Ça va déjà rassurer les entreprises qui ne souhaitaient pas payer pour de l’inactivité. »
Pour les représentants des patrons, il s’agit désormais de vivre au mieux avec la covid-19 et d’éviter une explosion de cas qui encombrerait les services de santé : « La question n’est pas de savoir s’il y aura des morts ou pas : il y en aura (…) Il s’agit de vivre avec la covid. (…) On a été jusqu’au bout des propositions qu’on pouvait faire nous les organisations patronales (…) C’est eux (les autorités, NDLR) qui font la stratégie et qui assumeront. (…) Il faut qu’on assume le fait que le covid est là. »
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« Ce n’est pas la peste comme dit le président. Gardons notre Sang froid. C’est par le sang froid qu’on peut aborder ce genre de sujet en entreprise aussi », estime Olivier Kressmann,vice président du Medef.
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