« Le code de l’environnement doit être toiletté. Il est illisible pour les usagers de la mer et il est impraticable pour ceux qui voudraient venir réprimer d’éventuel contrevenant « , explique Benoît Bouyssie, avocat de deux prestataires.
En octobre 2015, un homme et une femme avaient été identifiés par l’association Mata Tohora alors qu’ils se trouvaient trop près des mammifères avec leurs clients. Pendant l’audience, ils ont expliqué que la mer était agitée et qu’ils n’avaient pas pu anticiper le mouvement des baleines. Selon eux, il était donc trop difficile de respecter la réglementation. Trois autres prestataires étaient également renvoyés pour les mêmes motifs. Ils ont été relaxés.
« Nous ne demandions pas de peines mais seulement une prise de conscience et un rappel à la loi. La venue de ces personnes au tribunal sensibilise, car apparemment, notre sensibilisation sur l’eau n’a pas suffit« , explique Agnès Benet, présidente de Mata Tohora.
L’association explique que ces procédures qui aboutissent devant la justice visent uniquement des particuliers ou prestataires rappelés à l’ordre à plusieurs reprises. Le Pays travaille actuellement sur une mise à jour de la réglementation.