Aranui : les passagers venus de l’extérieur, tous négatifs au covid-19

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Les croisiéristes de l'Aranui en provenance de l'extérieur de la Polynésie ont subi un test supplémentaire avant d'embarquer. Le navire, avec à son bord 78 passagers, a quitté Papeete ce samedi direction les Marquises après avoir obtenu les résultats de ces tests.

Publié le 08/08/2020 à 14:34 - Mise à jour le 11/08/2020 à 12:40

Les croisiéristes de l'Aranui en provenance de l'extérieur de la Polynésie ont subi un test supplémentaire avant d'embarquer. Le navire, avec à son bord 78 passagers, a quitté Papeete ce samedi direction les Marquises après avoir obtenu les résultats de ces tests.

« Il y a le programme de surveillance qui existe : c’est-à-dire les deux tests qui existent avant de monter dans l’avion, le test à J+4. Nous on a mis un test supplémentaire, conformément aux attentes du gouvernement. On avait étudié aussi ce cas-là. Donc depuis hier, et une partie ce matin, on a fait des tests supplémentaires de prélèvements naso-pharyngés, plus un test salivaire avec une machine qui nous permet d’obtenir un résultat en une heure à peu près », explique Philippe Wong, Armateur. Tous les tests sont revenus négatifs.

L’Aranui devait quitter Tahiti à 12 heures mais les résultats sont tombés plus tard et ce n’est qu’à 14 heures qu’il a pu partir.

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La société de transport maritime a mis tous les moyens en oeuvre pour réagir au mieux en cas d’apparition d’un cas de covid-19 à bord. Aucun cas confirmé n’a encore été identifié aux Marquises et l’Aranui doit impérativement livrer du fret dans l’archipel, tout en le préservant du virus : « On a des machines à bord qui permettent de vérifier ou revérifier si on a besoin à nouveau. On a pris nos dispositions pour que le personnel maritime, les marins, et le personnel hôtelier ne soient pas mixés. C’est-à-dire que si jamais, parmi les passagers, on a quelqu’un qui est positif, dans le pire des cas, le personnel marin est déjà isolé, n’est pas en contact avec le personnel hôtelier, ce qui fait qu’on peut très bien imaginer de continuer le voyage, et continuer surtout à débarquer les marchandises. Aujourd’hui on a à peu près 1000 tonnes de fret et je sais que la rentrée scolaire est prévue dans moins de deux semaines donc ces marchandises sont attendues. Ça c’est au pire. Mais disons qu’aujourd’hui on est prêts à affronter cette situation si elle a lieu (…)

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« Nous sommes prêts à affronter cette situation si elle a lieu »

Philippe Wong, Armateur.

On a acquis des appareils en plus et aussi, il faut savoir, on a investi aussi, on a mis en place des lampes UV qui traitent toute la climatisation à bord. Donc c’est aussi un dispositif qui est mis en place et qu’on va continuer à renforcer, plus toutes les mesures barrières. (…) On travaille sur des protocoles avec l’ILM (institut Louis Malardé, NDLR) pour proposer à la veille sanitaire un protocole qui nous permettrait de continuer à naviguer et décharger le fret. On a un double challenge par rapport aux navires de fret habituels : on a aussi la partie cargo. »

Parmi les passagers de l’Aranui, le haut-commissaire, Dominique Sorain, effectue la croisière à titre privé. À l’embarquement, le représentant de l’Etat est apparu serein : « Toutes les précautions ont été prises en terme d’analyses et de tests (…) pour s’entourer un maximum de sécurité. Et lorsque les personnes sont détectées, de façon à ce qu’elles soient isolées. C’est toujours le principe qui doit être respecté : c’est d’avoir une plus grande capacité de détection, et une fois que les tests sont faits, de pouvoir prendre en charge les personnes qui seraient contaminées. C’est tout ce dispositif qui est en place, qu’il s’agisse de bateau ou de tourisme sur l’ensemble des îles. »

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Vendredi, de nouveaux cas de covid-19 ont été confirmé en Polynésie, portant à 7 le nombre de cas depuis la réouverture des vols le 15 juillet : « Les cas contact sont recherchés de façon à ce qu’il y ai cette traçabilité, et qu’on puisse prendre toutes les mesures de protection, assure Dominique Sorain. Les personnes qui vont embarquer (sur l’Aranui, NDLR). (…) S’il y a des mesures à prendre, ce sera fait avant. Après, on le sait, il y a des périodes, des temps d’incubation, donc il faudra prendre, si cela advenait, les mesures pour pouvoir exfiltrer les personnes du bateau comme cela a été fait sur le Paul Gauguin. « 

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