Cette opération, d’une part, favorise la production locale grâce à l’activation du réseau d’artisans présents dans chaque commune et île ; et d’autre part, contribue à la protection des agents et des usagers du service public.
Mise en œuvre conjointement par la direction de la modernisation et des réformes de l’Administration (DMRA) et le service de l’artisanat traditionnel, chargés respectivement du recensement des besoins et du suivi de la production des masques, chaque agent disposera d’un pack de quatre masques, dont deux de type bombé et deux de type accordéon produits entièrement par les artisans agréés par le service de l’artisanat traditionnel. Afin de limiter les déplacements, la livraison directe de l’artisan à l’entité sera favorisée. A ce titre, il sera fait appel aux livreurs patentés, notamment pour l’île de Tahiti.
Un besoin de plus de 16 000 masques pour un coût de plus de 8 millions de Fcfp
Concernant les entités disposant d’une répresentation dans les îles des archipels des Australes, des Marquises et des Iles-sous-le-vent, il est proposé de confier la gestion de cette opération aux Tavana Hau concernés. Le besoin global a été évalué à près de 16 320 masques pour 4 080 agents répartis sur toute la Polynésie française. Le coût global, estimé à 8 160 000 Fcfp sans les frais de livraison, est entièrement supporté par le service de l’artisanat traditionnel et la DMRA grâce à une réorientation des crédits.
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Il a, par ailleurs, été proposé que les établissements publics à caractère administratif bénéficient du dispositif, mais en supportent les coûts conformément au principe d’autonomie financière qui les régit. Leur besoin est estimé à 1 600 masques pour 400 agents.
Les masques, fabriqués par les artisans identifiés dans leurs communes
Pour la production des masques en tissu, le service de l’artisanat traditionnel a établi un recensement des artisans couturiers en faisant appel aux fédérations et associations des artisans ainsi qu’aux artisans patentés de tous les archipels. Ainsi, dans un souci d’équité économique et afin de générer des revenus pour un maximum d’artisans, la fabrication des masques sera effectuée, autant que faire ce peut, par des artisans identifiés dans leurs communes, limitant ainsi les déplacements intercommunaux. L’opération « Pü Aho » engage environ 350 artisans couturiers répartis dans une vingtaine de fédérations et associations de tous les archipels.
Les autres sujets au compte-rendu du conseil des ministres
– Le Pays proroge l’aide à l’exportation en faveur des pêcheurs professionnels
– Adaptation de certaines dispositions du code du commerce
– Dépollution du navire de pêche chinois « Shen Gang Shun 1 » échoué à Arutua
– Subvention d’investissement en faveur de l’Université de la Polynésie française pour la construction du pôle recherche
– Mise œuvre du Plan de reprise de l’activité de l’administration
– Mise en œuvre de l’opération « Pü Aho » pour le port de masques dans l’administration
– Concours de création artistique à domicile
– Modification du calendrier des manifestations artisanales de l’exercice 2020
– Prévention des risques de contamination au COVID : modification des actes pour les sages-femmes