Covid-19 : de nombreux séjours annulés, l’inquiétude des hôteliers

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Coté tourisme, les professionnels souhaitent rester optimistes malgré une conjoncture sanitaire qui ne cesse de se dégrader de jour en jour. Parmi eux, les représentants des structures hôtelières qui enregistrent une très légère baisse des réservations restent néanmoins dans l’attente des nouvelles mesures. Des restrictions qui pourraient accroitre une chute de la première économie du Pays qui, selon Tahiti Tourisme, affiche une baisse de 26% par rapport à 2020.

Publié le 17/08/2021 à 19:00 - Mise à jour le 19/08/2021 à 11:14

Coté tourisme, les professionnels souhaitent rester optimistes malgré une conjoncture sanitaire qui ne cesse de se dégrader de jour en jour. Parmi eux, les représentants des structures hôtelières qui enregistrent une très légère baisse des réservations restent néanmoins dans l’attente des nouvelles mesures. Des restrictions qui pourraient accroitre une chute de la première économie du Pays qui, selon Tahiti Tourisme, affiche une baisse de 26% par rapport à 2020.

Dans sa dernière veille des marchés, Tahiti Tourisme indique que 36 461 touristes sont venus profiter de nos îles ces 8 derniers mois, soit une baisse de 26% comparé à 2020 qui était déjà une année noire pour la première ressource économique du Pays. Si les États-Unis conservent la plus grande part de marché avec 62% du trafic, cette tendance devrait malheureusement s’inverser avec l’annonce des autorités américaines classant le fenua en zone de « très haut risque » épidémique.

Et bien que pour le moment les effets ne se font pas encore ressentir en terme d’annulations, la petite hôtellerie garde espoir notamment grâce au tourisme local et européen. « Les pensions de famille continuent à fonctionner avec ce tourisme intérieur, c’est ce qui nous a beaucoup sauvés. Le tourisme international, les Américains… ce n’est pas pour nous. Ce n’est pas notre marché. C’est le marché des grands hôtels. Après, nous on a l’Europe. Et pour l’instant, les Français sont revenus. Tant mieux, c’est super, mais il faut faire attention » indique Mélinda Bodin, présidente de la fédération des pensions de famille.

Même tendance du côté des hôteliers, même si une certaine fébrilité s’installe notamment face à de futures restrictions. « Ce qui serait très grave, c’est la fermeture des frontières, mais je pense que tout le monde a compris qu’il ne faut pas que ça ait lieu«  déclare Thierry Brovelli, co-président du conseil des professionnels de l’hôtellerie.

Comme de nombreuses entreprises locales, l’hôtellerie de luxe fait également face à un taux d’arrêt maladie record depuis l’apparition du variant Delta : « ce qui rend les choses beaucoup plus complexes qu’il y a un mois, c’est que le Covid nous prive de notre personnel maintenant. On commence à avoir des services qui ont vraiment du mal à tourner, ce n’est pas toujours compris par la clientèle, et on les comprend ».

Parmi nos voisins du Pacifique et toujours selon Tahiti Tourisme, les îles Fidji sont sur la bonne voie pour rouvrir leurs frontières avant la fin de l’année. Avec 85% de sa population éligible ayant reçu sa première dose de vaccin, le pays confirme que près de 100% de sa population cible devrait avoir reçu sa première dose d’ici la fin de ce mois. 

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