Le cimetière du Repos Éternel de Arue pourrait être classé monument historique

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La vice-présidente et ministre de la Culture, Éliane Tevahitua, s’est entretenue, ce mardi, avec Patrick Yeung, le président de l’association Si Ni Tong. Lors de cet échange, il a été question du projet de classement au titre des monuments historiques du cimetière du Repos Éternel de Arue, mais aussi de la réhabilitation du site de Atimaono où travaillèrent les premiers Chinois arrivés en Polynésie.

Publié le 23/11/2023 à 15:16 - Mise à jour le 25/11/2023 à 8:55

La vice-présidente et ministre de la Culture, Éliane Tevahitua, s’est entretenue, ce mardi, avec Patrick Yeung, le président de l’association Si Ni Tong. Lors de cet échange, il a été question du projet de classement au titre des monuments historiques du cimetière du Repos Éternel de Arue, mais aussi de la réhabilitation du site de Atimaono où travaillèrent les premiers Chinois arrivés en Polynésie.

La partie basse du cimetière du Repos Éternel, où sont inhumés de nombreux membres de la communauté chinoise de Polynésie, pourrait être classé monument historique. Il s’agit de l’unique cimetière privé appartenant à l’association Si Ni Tong, rappelle un communiqué de la Présidence. Le lieu accueille aussi « un mausolée dédié à la mémoire de Chim Soo Kung, exécuté par décapitation, le 21 mars 1869, pour un crime qu’il n’aurait pas commis » sur la plantation de Atimaono.

Il a d’ailleurs aussi été question du « projet de réhabilitation et de réaménagement de divers lieux » entourant l’ancienne plantation de cannes à sucre sur laquelle ont travaillé durement les premiers Chinois venus en Polynésie. Un site visité, le week-end dernier, par les membres de l’association Si Ni Tong, ainsi que par le consul de Chine, Tian Lixiao.

La vice-présidente a assuré soutenir les différents projets de l’association, « notamment, l’achèvement prochain de la construction d’un centre culturel et d’un centre d’accueil de jour pour personnes âgées aux abords » du temple Kanti de Papeete. Éliane Tevahitua entend aussi s’associer « aux différents évènements culturels » de la communauté chinoise « qui émailleront le début de l’année 2024 et le passage vers l’année du Dragon de Bois ».

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