Associer un tissu blanc orné d’hibiscus et de la dentelle et vous obtiendrez une robe patchwork. Il vous faudra néanmoins quelques notions de couture pour espérer égaler le talent des mamas du fare artisanal de Faa’a. Et beaucoup de patience aussi, car comparée à la couture traditionnelle, cette technique demande plus de temps. Elle consiste à l’assemblage de plusieurs morceaux de tissus de taille, de formes et de couleurs différentes. « Je prends à peu près deux jours juste pour découper mes carrés de tissu et ensuite je prends toute une journée pour faire une couverture. J’ai accueilli des jeunes du lycée, ils n’ont pas trop de patience. Par contre, les mamies oui, elles en ont » explique Maimiti Barff, présidente de l’association Farerau Arii, qui organise le salon.
Pas d’inquiétude pour les moins patients : des ateliers de 2 heures sont prévus sur toute la durée du salon. Il sera possible d’y confectionner des couvertures pour bébé, des tifaifai ou encore des éventails. Et la liste de produits réalisés en patchwork ne s’arrête pas là. « Aujourd’hui, j’ai fait des paniers, puis après j’ai rajouté du tissu et de la dentelle. Ce qui est intéressant, c’est le mariage des couleurs » indique Leilanie Yuen , artisane à Faa’a.
Le salon est ouvert tous les jours de 8 heures à 15 heures, sauf le dimanche. Il fermera ses portes le samedi 19 février.
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