Îles Salomon : mort de deux experts lors du déminage de munitions de la Seconde Guerre mondiale

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Deux experts en déminage, un Britannique et un Australien, sont morts dans l'explosion de munitions datant de la Seconde Guerre mondiale qu'ils essayaient de neutraliser dans les îles Salomon, ont annoncé lundi les autorités.

Publié le 20/09/2020 à 14:13 - Mise à jour le 20/09/2020 à 14:13

Deux experts en déminage, un Britannique et un Australien, sont morts dans l'explosion de munitions datant de la Seconde Guerre mondiale qu'ils essayaient de neutraliser dans les îles Salomon, ont annoncé lundi les autorités.

L’accident s’est produit dimanche à Honiara, la capitale de cet archipel de l’océan Pacifique, et les deux personnes sont décédées après avoir été transportées à l’hôpital, selon la police locale.

L’organisation caritative Norwegian People’s Aid (NPA), qui dispose d’une base de données sur les munitions non explosées aux Salomon, a confirmé que deux de ses travailleurs avaient été tués : le Britannique Stephen « Luke » Atkinson et l’Australien Trent Lee.

La NPA a précisé que ses activités dans les Salomon étaient temporairement suspendues pendant l’enquête sur cette explosion « dévastatrice ».

L’archipel a été le théâtre de violents combats entre les forces alliées et japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale. Lorsque le conflit a pris fin, de grandes quantités d’obus, de mines terrestres et d’autres munitions y ont été abandonnées.

La NPA travaille avec la police des Salomon pour étudier l’ampleur du problème et mettre au point un programme de collecte à l’échelle nationale. L’organisation assure que ce matériel militaire pose des problèmes de sécurité et dégrade l’environnement, avec des produits chimiques.

« Les munitions du conflit continuent de tuer ou de blesser gravement la population locale et sont utilisées pour des pratiques de pêche destructrices », avance la NPA.

« Les armes explosives se trouvent souvent sur les chantiers de construction des villes, les récifs coralliens, les fermes, les forêts et les jardins de banlieue où les enfants les trouvent et jouent parfois avec », ajoute-t-elle.

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