Surf – Rencontre entre les élites de Tahiti et le pôle espoir France

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Samedi, avait lieu du côté de l’embouchure de la Papenoo, une journée d’échanges entre les meilleurs jeunes des championnats locaux et les sociétaires du pôle espoir France. Un rassemblement sous forme de compétition organisé par la fédération tahitienne du surf (FTS), et qui a réuni près de trente riders âgés de 15 à 18 ans. Les grandes figures du surf polynésien comme Mihimana braye et Vahine Fierro étaient invités à participer à l’épreuve des Open. Objectif : permettre aux jeunes talents de se confronter aux élites de la discipline.

Publié le 22/01/2022 à 17:47 - Mise à jour le 24/01/2022 à 10:11

Samedi, avait lieu du côté de l’embouchure de la Papenoo, une journée d’échanges entre les meilleurs jeunes des championnats locaux et les sociétaires du pôle espoir France. Un rassemblement sous forme de compétition organisé par la fédération tahitienne du surf (FTS), et qui a réuni près de trente riders âgés de 15 à 18 ans. Les grandes figures du surf polynésien comme Mihimana braye et Vahine Fierro étaient invités à participer à l’épreuve des Open. Objectif : permettre aux jeunes talents de se confronter aux élites de la discipline.


Le pôle espoir France est basé à Biarritz. Dans ses rangs, les meilleurs athlètes de métropole qui sont encore scolarisés. Son rôle est de les accompagner vers le haut niveau. « On emmène les gamins sur les compétitions, on les encadre, on les fait voyager, on les entraine… On essaie de leur mettre le pied à l’étrier pour pouvoir avoir une chance de devenir professionnel » explique Jean-Robert Vignes, entraineur du pôle France de surf. « Cette année, il y a une nouveauté, on est à moitié au CNED et à moitié au lycée. Donc on a le lundi matin, le mardi matin et le jeudi matin et le mercredi après-midi de libres pour surfer. Du coup, on a que trois matières à l’école et le reste, c’est à la maison. Cela permet d’avoir du temps pour bien surfer, faire du physique, de la piscine, de la préparation mentale… » ajoute Sarah Leiceaga, athlète du pôle espoir France.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

La délégation française est composée de six jeunes et trois accompagnateurs. Elle profite de son séjour pour se familiariser avec les vagues et le climat de Tahiti. « On part à 6 heures 30 de la maison et on rentre à 18 heures 30. Peu importe les conditions météorologiques, on est tout le temps sur les spots. On a été gâtés niveau vagues » indique Jean-Robert Vignes.

Cette compétition amicale avait déjà été organisée l’an dernier afin de permettre aux jeunes espoirs de s’évaluer et d’affronter l’élite locale. « Cela fait plaisir de remettre le lycra. C’est cool de se mesurer avec la nouvelle génération, cela fait toujours du bien, c’est top » nous dit Mihimana Braye, surfeur professionnel. « Cela me booste carrément. J’avais envisagé de faire une carrière professionnelle dans le surf, et donc là je peux comparer mon niveau au niveau international et je vois que je ne suis pas très loin, alors cela m’encourage à travailler encore plus, à me lancer dans la carrière professionnelle en surf, et à réussir » confie le jeune surfeur du fenua Daryl Barrier.

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Le vainqueur de chaque catégorie a décroché un trophée. Les deux meilleures côté filles et les deux meilleurs côté garçons, de Tahiti, pourront participer à un stage d’entrainement avec le pôle France. « C’est une très belle opportunité de pouvoir partager un entraînement avec d’autres jeunes et surtout, d’avoir des conseils de coachs différents, parce qu’ils ont l’habitude d’avoir les coachs de surf d’ici, de la section surf Mahina, Papara, des sélections de la fédération… » précise Steven Pierson, membre organisateur.

La délégation française quittera le fenua le week-end prochain. Elle peaufinera sa préparation pour le circuit QS et les championnats du monde junior.

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