Quand la promotion du football féminin passe par la mixité

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ÉVÉNEMENT - Deux cents enfants et adolescents de Tahiti et Moorea se sont retrouvés ce mercredi au centre d’entraînement de la fédération tahitienne de football pour participer au "Mondialito", un tournoi organisé en l’honneur de la Coupe du monde féminine, prévue en France le mois prochain. Pour l’occasion, chaque équipe devait être mixte.

Publié le 07/05/2019 à 15:09 - Mise à jour le 25/06/2019 à 15:29

ÉVÉNEMENT - Deux cents enfants et adolescents de Tahiti et Moorea se sont retrouvés ce mercredi au centre d’entraînement de la fédération tahitienne de football pour participer au "Mondialito", un tournoi organisé en l’honneur de la Coupe du monde féminine, prévue en France le mois prochain. Pour l’occasion, chaque équipe devait être mixte.

L’Australie, le Brésil ou encore le Japon… Ce mercredi sur le terrain du centre technique de la fédération tahitienne de football, chaque équipe représentait un pays qualifié pour la Coupe du monde féminine de football, prévue le mois prochain.

Ce tournoi nommé Mondialito en est à sa première édition. Il vise à valoriser le football féminin en encourageant la mixité.

« Aujourd’hui, on a demandé à toutes les équipes qui voulaient participer au Mondialito de présenter une équipe avec des garçons et des filles, mais également dans le staff d’avoir un homme et une femme minimum », précise Stéphanie Spielmann, organisatrice de l’événement et chef de projet football féminin à la FTF.

Ces jeunes joueurs, âgés de 10 à 15 ans, apprennent à reconnaître le football féminin comme l’égal du football masculin. Pour les garçons, jouer en mixte ne semble pas poser de problème. Respect et altérité sont de mise. « C’est bien de jouer avec les filles, surtout lorsqu’elles jouent bien », souffle l’un d’eux.

Les filles, elles, se sentent valorisées et intégrées au monde du football. « On apprend à connaître les garçons, comment ils jouent. Ils me passent le ballon, ils sont biens », confie Mewen. « D’habitude c’est tout le temps le football des garçons qui est privilégié, du coup là c’est bien », renchérit Taina. Kohai, elle, trouve que « c’est super, vu que j’évolue, sachant qu’au début j’étais carrément naze et puis là j’ai quand même évolué. »

« Les enfants, ça ne les choque pas du tout et c’est un vrai point positif, se réjouit Stéphanie. Ça permet aussi de montrer aux éducateurs qu’il n’y a pas de problème pour les garçons de jouer avec des filles et aujourd’hui, l’idée c’est vraiment de se faire plaisir. »

La journée, placée sous le signe de la convivialité, a aussi été l’occasion de proposer des activités ludiques pour développer le sens du respect. A l’issue de la journée, des lots ont été remis aux équipes vainqueurs mais aussi aux équipes les plus fair play.

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