Mahina : 200 combattants s’affrontent au championnat de jiu-jitsu brésilien 

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Le Tahiti National BJJ GI 2023 s’est disputé vendredi et samedi soir. Ce championnat de jiu-jitsu brésilien a rassemblé 200 compétiteurs, toutes catégories confondues.

Publié le 29/01/2023 à 15:17 - Mise à jour le 29/01/2023 à 15:20

Le Tahiti National BJJ GI 2023 s’est disputé vendredi et samedi soir. Ce championnat de jiu-jitsu brésilien a rassemblé 200 compétiteurs, toutes catégories confondues.

Le public tahitien était au rendez-vous, vendredi soir à Mahina, pour le début du Tahiti National BJJ GI 2023, une compétition de jiu-jitsu brésilien. Une soirée consacrée aux catégories adulte et élite, avant de faire place aux jeunes le samedi.

200 inscrits se sont affrontés sur les tatamis. La compétition s’est organisée en plateaux de catégorie, par élimination directe, et ce jusqu’aux phases finales. Les combats ont été intenses, puisqu’ils se sont disputés en seulement 5 minutes.

Organisateur de l’événement, Bernard Di Rollo constate que l’attrait pour la discipline, à l’image du MMA, est grandissant : « L’année dernière, on avait déjà eu un bon niveau, note-t-il. Ils sont revenus en intégrant d’autres combattants, le niveau ne fait que progresser« .

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Dans la catégorie adulte de + de 100 kg, Loïc Tautu illustre cette progression. Par expérience, il bat son adversaire Teheimarama Leroy en mort subite : « En mort subite, le premier qui marque gagne. Il fallait envoyer! souffle-t-il. C’était un combat de position qui a duré 5 minutes. Malgré la pression, il ne lâchait pas, c’était un bon entraînement« .

Loïc Tautu l’emporte sur Teheimarama Leroy (Crédit Photo : TNTV)

Raiatea, Bora Bora : les combattants des îles ont également répondu présent. Les 3 représentants de la perle du Pacifique ne sont pas venus faire de la figuration.

« On a montré ce soir que tout est possible, même si on n’a pas accès aux ceintures noires, marrons, ou mauves, assure Jérémie Ringeard. Ce n’est pas parce qu’on est dans les îles, que ce soit Huahine, les Marquises ou Tuamotu, qu’on ne peut pas« .

Outre les titres de champions de Polynésie, cette compétition a permis aux combattants du fenua de se remettre en condition.

Le 8 avril, ils se retrouveront lors de la 4e édition de la Tahiti Xtrem Arts.

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