« J’étais en train de dormir. Tout était fermé, les fenêtres, les rideaux, tout était tiré. Mais j’ai vu une lumière dans mon salon, je croyais que c’était un bateau parce que je suis côté mer et quand j’ai vu la poignée s’actionner j’ai compris que ce n’était pas un bateau, mais quelqu’un qui essayait d’entrer », raconte la jeune femme.
Jusque là, cette affaire peut sembler courante. Mais la suite ne s’est pas déroulée comme prévu. Dans la nuit de mardi à mercredi aux environs de trois heures du matin, elle contacte les pompiers dans la panique. « Ils ont pris mon appel et m’ont assuré que j’allais être rappelée et effectivement, la gendarmerie de Tahiti m’a rappelé ».
Jusque là, cette affaire peut sembler courante. Mais la suite ne s’est pas déroulée comme prévu. Dans la nuit de mardi à mercredi aux environs de trois heures du matin, elle contacte les pompiers dans la panique. « Ils ont pris mon appel et m’ont assuré que j’allais être rappelée et effectivement, la gendarmerie de Tahiti m’a rappelé ».
Le gendarme de garde ce soir-là à la gendarmerie de Papeete confirme que la brigade de Moorea va se rendre au domicile de la jeune femme. Mais les heures passent, l’inquiétude grandit, personne ne vient la rassurer. « Quand j’ai vu que la police n’arrivait pas, j’ai veillé jusqu’au jour parce que là il était impossible de se rendormir. Je pensais que la gendarmerie allait me rappeler pour savoir si tout allait bien et il n’y a rien eu de tout ça », confie-t-elle.
Alors que s’est-il réellement passé ? À Moorea, les gendarmes assurent n’avoir reçu aucun appel de Papeete cette nuit-là. C’est donc vers le centre opérationnel, qui centralise les appels à Tahiti, que l’on se tourne. Avertis de ce dysfonctionnement, ils nous disent avoir ouvert une enquête interne. Mais rien ne filtre pour le moment sur la nature du problème.
Alors que s’est-il réellement passé ? À Moorea, les gendarmes assurent n’avoir reçu aucun appel de Papeete cette nuit-là. C’est donc vers le centre opérationnel, qui centralise les appels à Tahiti, que l’on se tourne. Avertis de ce dysfonctionnement, ils nous disent avoir ouvert une enquête interne. Mais rien ne filtre pour le moment sur la nature du problème.
Aujourd’hui, la jeune femme, encore sous le choc, ne comprend pas qu’une telle situation puisse se produire : « Je suis assez sceptique, mais je sais que les gendarmes obéissent à des ordres et j’aimerais beaucoup interroger ceux qui les leur donnent. J’aimerais savoir comment on est en arrivé à ce que les gendarmes refusent de prendre nos plaintes quand on se déplace à la gendarmerie pour signaler les événements ? Combien de victimes cela vous prendra-t-il pour réaliser qu’il y a de plus en plus d’agressions et qu’elles sont de plus en plus violentes ? Et combien de temps cela vous prendra-t-il pour renforcer les peines pour agressions et pour redéfinir les priorités en terme de lutte contre la délinquance ? »
Après avoir pris connaissance du dossier, la brigade de Moorea s’est rendue au domicile de la jeune femme pour procéder à un relevé d’empreintes et la rassurer. Selon le commandant de la gendarmerie en Polynésie, il s’agit d’une erreur humaine. L’enquête se poursuit.
Après avoir pris connaissance du dossier, la brigade de Moorea s’est rendue au domicile de la jeune femme pour procéder à un relevé d’empreintes et la rassurer. Selon le commandant de la gendarmerie en Polynésie, il s’agit d’une erreur humaine. L’enquête se poursuit.
Rédaction Web avec Sophie Guébel