À partir de 2021, il n’y aura plus que 4 épreuves écrites : le français, la philosophie et deux épreuves de spécialité. Pour ces dernières, les étudiants auront le choix parmi 8 possibilités : mathématiques, Physique-Chimie, SVT, Histoire-Géographie et géopolitique, Sciences économiques et sociales, Littérature et philosophie, Langues et littératures étrangères, Arts.
Autre nouveauté : le contrôle continu : « Ce système permet à l’élève d’être suivi, d’être plus régulier et de ne pas être jugé sur un mois en fin d’année de Terminale », se réjouit Vaki Gleizal, professeur d’histoire géographie au lycée Aorai.
Les élèves de Terminale devront également passer un Grand oral de 20 minutes. Il portera sur un projet entamé dès la Première et en lien avec une des deux spécialités choisies. « En travaillant cette spécialité, ils vont se mettre en confiance. L’oral va valoriser leur travail réalisé en Première et en Terminale. Donc c’est un bac plus juste pour les élèves polynésiens comme pour les autres », estime Thierry Delmas, directeur de l’Éducation et des enseignements.
« L’idée c’est de travailler sur la durée et d’éviter le bachotage final du baccalauréat. Et l’idée surtout, est d’éviter cette longue période d’épreuve puisque certaines épreuves commençaient après le 15 mai. Dès le mois de juin, les établissements qui faisaient passer le baccalauréat étaient plus au moins bloqués par ces épreuves. Donc en plus ces élèves vont regagner 3 mois de cours », détaille le Vice-recteur de la Polynésie Philippe Couturaud, invité de notre journal en français mardi.
Le reportage de la rédaction et l’interview du Vice-recteur de la Polynésie