« Le concept « FESPM » permet d’officialiser une chaine de solidarité du monde de la mer préexistante. C’est un vrai réseau d’alerte par îles et atolls des cinq archipels de la Polynésie française qui s’intègre, en fonction de la création des différentes stations, à la chaine opérationnelle du sauvetage en mer dont la coordination est effectuée sous la responsabilité du JRCC PAPEETE (mission régalienne de l’Etat) », a rappelé le vice-président.
Depuis la conception de ce projet, et la création de la FESPM en 2009, le concept est d’adosser les moyens privés pour cette cause sociétale du sauvetage, à ceux engagés par l’Etat, le Pays et les Communes. Et c’est grâce à l’action combinée du Pays et de l’Etat que la FEPSM a pu voir le jour en 2009. Si le sauvetage en mer relève l’action de l’Etat en mer, le Pays est présent et apporte son soutien de diverses manières à cette structure associative constituée de bénévoles, comme la mise à disposition de navires, (c’est le cas avec le bateau de Vaitupa mis à disposition par la DRM, la direction des ressources marines), des financements conjoints avec l’Etat comme, (c’est le cas pour la future vedette de sauvetage des Marquises), mais aussi divers soutien techniques et administratifs apportés par les services du pays comme la DPAM et la DRM. Les financements de l’Etat permettent de leurs côtés de financer le carburant utilisés lors des missions et différentes formations nécessaires aux bénévoles qui constituent cette association.