C’est la FEPSM qui est à l’origine de son importation. Grace à ses fonds propres, la fédération a fait l’acquisition de cinquante de ces balises et les a revendu sur le territoire en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. En une journée, le stock était déjà épuisé.
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Il faut dire que cette technologie est particulièrement performante. Une fois déclenchée manuellement, la balise émet un signal qui permet au MRCC d’acquérir les coordonnées GSP en quelques secondes. La balise PLB est flottante, se déploie en surface et émet son signal très précisément.
Alain Kôme, le secrétaire général de la FEPSM estime que le temps de recherche des personnes disparues en mer pourra être « considérablement réduit » grâce à cette technologie, et permettra ainsi d’augmenter les chances de survie des disparus en mer.
« On a déjà les grosses balises Argos, qui ont donc un peu le même fonctionnement. Mais ça s’est bien pour les plaisanciers, c’est un outil pas très cher et sécurisant. » indique Jean-Pierre Girard, pêcheur professionnel. Joseph Joutain, propriétaire de deux bonitiers, lui, est surtout attiré par le coût de cette nouvelle balise. « C’est pratique, tu peux la prendre dans ta poche. Et puis c’est vraiment pas cher 27 000Fcfp. Celles que nous avons sur les bonitiers coutent 135 000Fcfp et il faut les changer tous les deux ans. »
La FEPSM a d’ores et déjà passé commande de cinquante nouvelles balises, qui arriveront sur le territoire dans trois semaines. Elles seront en vente dans les locaux de la FEPSM à Fare Ute pour la somme de 27 000Fcfp.
La fédération, qui ne peux passer commande qu’en fonction des fonds dont elle dispose, en appelle aux mécènes afin de pouvoir avancer la somme nécessaire à la commande de davantage de balise et ainsi, assurer au plus vite la sécurité d’un nombre maximum de marins.