Un mois de mars particulièrement sec pour la Polynésie

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Météo France a signalé un mois de mars particulièrement sec sur l’ensemble de la Polynésie à l’exception des Gambier. Les pluies ont été très inférieures aux années précédentes, surtout aux Marquises.

Publié le 20/04/2021 à 9:10 - Mise à jour le 20/04/2021 à 9:10

Météo France a signalé un mois de mars particulièrement sec sur l’ensemble de la Polynésie à l’exception des Gambier. Les pluies ont été très inférieures aux années précédentes, surtout aux Marquises.

Entre avril 2020 et mars 2021, seuls 854L/m2 d’eau sont tombés en Polynésie : c’est moitié moins que les années précédentes. Aux Marquises, un déficit pluviométrique alarmant a été relevé en mars : moins de 17L/m2 contre près de 200L/m2 habituellement. Ce qui équivaut à 5 jours de pluies au lieu de 15 jours, à Hiva Oa. Un tel déficit de pluies ne survient que tous les 20 ans.

« On constate sur la majeure partie du Pays, depuis le début de la saison des pluies, des cumuls de précipitations bien inférieurs à ce qu’on devrait avoir habituellement. Et ces cumuls de pluies sont liés au phénomène la Nina. Ce sont des eaux anormalement froides qui n’arrivent pas à créer des nuages. Et s’il n’y a pas de nuages, il n’y a pas de pluie », explique Sébastien Hugony, prévisionniste à Météo France.

Et ça ne va pas s’améliorer dans les prochains mois. Dans tous les archipels, sauf aux Gambier, la population est invitée à une vigilance permanente, car le manque d’eau peut aussi provoquer des incendies.

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Rémy Brillant, directeur général des services de la Mairie de Papeete, rappelle par ailleurs l’interdiction des feux de jardin, une règlementation en vigueur depuis près d’un siècle. « Les feux de broussaille, de détritus, lorsque vous faîtes votre jardin, vous voulez brûler un tas de feuilles : c’est interdit. Ce ne sont pas des dispositions nouvelles puisque c’est un arrêté qui a été pris par le maire George Bambridge en 1934. Déjà donc à cette époque-là, ils étaient soucieux de ce que pouvait générer les feux. Certainement qu’ils ont eu aussi des accidents, des incendies importants dans la ville. Donc on est dans une commune urbaine, les habitations sont proches les unes des autres et il était important à cette époque-là de réglementer ».

Le maire peut autoriser les brûlis à condition qu’ils soient réalisés par petit tas, par temps calme et qu’ils soient éteints avant la nuit. Un calendrier de collecte établi par la mairie de chaque commune permet à la population d’évacuer les déchets verts.

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