Teporionu’u : la « Com Com » regroupant Papeete, Pirae et Arue, officiellement créée

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La communauté de communes Teporionu’u, qui regroupe Papeete, Arue et Pirae, a été officiellement créée, ce mardi, avec l’élection de son bureau. Yvonnick Raffin a été désigné à sa présidence à l’unanimité des voix. Ce rassemblement de trois municipalités permettra une mutualisation des moyens dans les domaines du traitement des eaux usées et de la gestion des déchets verts.

Publié le 31/10/2023 à 14:46 - Mise à jour le 31/10/2023 à 14:47

La communauté de communes Teporionu’u, qui regroupe Papeete, Arue et Pirae, a été officiellement créée, ce mardi, avec l’élection de son bureau. Yvonnick Raffin a été désigné à sa présidence à l’unanimité des voix. Ce rassemblement de trois municipalités permettra une mutualisation des moyens dans les domaines du traitement des eaux usées et de la gestion des déchets verts.

Après de longs mois de gestation, la « Com Com » Teporionu’u est devenue réalité. Le troisième adjoint au maire de Pirae, Yvonnick Raffin, en assurera la présidence. Deux chantiers d’importance attendent les membres du bureau : le traitement des eaux usées et la gestion des déchets verts des trois communes.

L’installation d’un réseau d’assainissement de 16 kilomètres est envisagée, pour un coût estimé à quelque 5 milliards de francs. « C’est un financement à hauteur de 54 % du Pays, via le Fonds européen de développement, 29 % de la Com Com. Ensuite, on a le Contrat de développement qui est de l’ordre de 8 %, à parité Pays et Etat, et le solde de 9 % viendrait de l’Office français de l’alimentation », explique Yvonnick Raffin.

À terme, ce regroupement des trois municipalités devrait avoir un impact positif sur les charges payées par leurs administrés. « L’avantage de créer une communauté de communes, c’est la mutualisation des moyens. Lorsqu’on les mutualise, on réduit les coûts au profit des usagers. In fine, ils paient moins », souligne le président de la « Com Com ».

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Charge polluante

Selon Jules Ienfa, élu de Papeete, la station d’épuration qui se situe dans la capitale tahitienne est actuellement en mesure de réceptionner les eaux usées des trois communes : « En matière de volume, nous ne sommes même pas à la moitié de nos capacités ». « Par contre, en matière de charges polluantes, nous sommes par moment à un niveau supérieur. Nous avons recherché d’où venait cette charge polluante et on a identifié la cause : le port de pêche et une société de mareyage. Nous sommes en train de travailler avec eux pour qu’ils pré-traitent leurs eaux usées pour que la charge polluante soit moindre », ajoute-t-il.

Afin d’anticiper les besoins futurs, l’agrandissement de la station est d’ores et déjà envisagé, ce qui nécessiterait un investissement de « 1 à 1,5 milliard de francs au bas mot ».

Cette mutualisation concernera aussi la gestion des déchets verts. Ici, le chantier devrait se révéler plus aisé, les trois communes faisant appel, dans ce domaine, au même prestataire. « Cela permettra, à notre petite échelle, de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre », veut croire Yvonnick Raffin. À l’avenir, il n’est pas exclu que la « Com Com » s’agrandisse avec l’intégration de « Faa’a, voire même, de Punaauia ».

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