PSG : Yvonnick Raffin explique au SDIRAF les enjeux de la réforme

Publié le

COMMUNIQUE - Le ministre des Finances et de l’Economie en charge de la PSG, Yvonnick Raffin, a reçu une délégation du SDIRAF. Le devenir des retraites et plus généralement de la Protection Sociale Généralisée ont été abordés au cours de cette rencontre.

Publié le 12/03/2022 à 12:44 - Mise à jour le 12/03/2022 à 12:44

COMMUNIQUE - Le ministre des Finances et de l’Economie en charge de la PSG, Yvonnick Raffin, a reçu une délégation du SDIRAF. Le devenir des retraites et plus généralement de la Protection Sociale Généralisée ont été abordés au cours de cette rencontre.

Le ministre a de nouveau exposé la situation très critique du régime des salariés, accentuée par la crise Covid, et les enjeux des solutions proposées par le gouvernement. 

Après un exposé de l’historique et du cheminement qui a mené à la décision d’une réforme profonde de la protection sociale généralisée, qui a atteint ses limites aujourd’hui, Yvonnick Raffin a expliqué l’urgence de rétablir les comptes au risque d’une crise sociale annoncée par la cessation des paiements des prestations. Il a rappelé que les prévisions établies en mars 2020 pour poursuivre le paiement des prestations de retraites, de maladie et des allocations familiales, étaient un besoin de financements de 24 milliards de Fcfp à mars 2022 pour le régime des salariés, aux conditions connues à cette période. 

Force est de constater que les prévisions établies en mars 2020 étaient correctes, la CPS devant recevoir la dernière tranche de 3,7 milliards en avril 2022 pour boucler son refinancement comme prévu de 24 milliards de Fcfp.

Mais malgré cet apport de ressources financières importantes, le ministre a expliqué qu’un besoin de refinancement supplémentaire à très court terme de 14 milliards de Fcfp était nécessaire pour les 3 prochaines années, à minima, pour conserver le même niveau de qualité des prestations aux bénéficiaires de la PSG, sans aggraver le coût du travail. 

Le ministre a aussi annoncé qu’il n’était pas question de faire subir deux fois la pression fiscale à l’ensemble des salariés et des employeurs. Une baisse des cotisations de la branche maladie viendrait compenser en partie la contribution pour la solidarité.

Dernières news

Activer le son Couper le son