Première Journée polynésienne de la prématurité au CHPF

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Relayée pour la première fois au fenua, la journée de la prématurité organisée au CHPF a levé un tabou sur un enjeu de santé publique. Destinée aux familles, l’opération a permis aux associations comme Te u o te ora de se faire connaître. L’occasion également de montrer au grand public la prise en charge de ces bébés en néonatologie.

Publié le 22/11/2019 à 16:00 - Mise à jour le 22/11/2019 à 16:41

Relayée pour la première fois au fenua, la journée de la prématurité organisée au CHPF a levé un tabou sur un enjeu de santé publique. Destinée aux familles, l’opération a permis aux associations comme Te u o te ora de se faire connaître. L’occasion également de montrer au grand public la prise en charge de ces bébés en néonatologie.

Chaque année, près de 1 400 enfants naissent prématurément en Polynésie française, soit plus de 9% du total des naissances, sachant qu’on qualifie habituellement de prématurée une naissance avant la fin du 8ème mois de grossesse.

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D’après les données dont dispose la Direction de la Santé, le taux de prématuré est d’environ 9% chaque année, dont 19% de grands prématurés. Ces naissances sont devenues un problème de santé publique. La survie de ces bébés nécessite une hospitalisation en service de réanimation néonatale et des soins intensifs afin de pallier leur immaturité sur les plans respiratoire et digestif, et ce parfois pendant plusieurs mois.

(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)

À l’occasion de cette Journée polynésienne de la prématurité, les progrès importants réalisés au service de néonatalogie, tant sur les plans techniques et humains, qui ont permis des avancées sensibles pour la survie des enfants prématurés, ont été soulignés.

(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)
(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)

La mise en place d’un réseau de soins autour de ces enfants permet la prise en charge précoce d’éventuelles séquelles ou troubles de développement.

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Le Président et le ministre ont tenu à remercier l’association à l’origine de cette première Journée de la prématurité, pour son soutien et l’accompagnement aux familles, et à rendre hommage au Dr Kuo, récemment disparu, ainsi qu’au Dr Micheline Papouin.

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