Rade de Papeete – Les navettes priées de ralentir

Publié le

COMMUNIQUÉ - En sa qualité de président du conseil d’administration du Port autonome, le ministre des Grands travaux, des transports terrestres, en charge des relations avec les Institutions, René Temeharo, accompagné du directeur général du Port autonome, Jean-Paul Lecaill, s’est entretenu ce matin au Port autonome, avec les représentants des entreprises Aremiti, Terevau et Terevau Piti.

Publié le 03/02/2022 à 16:36 - Mise à jour le 04/02/2022 à 11:04

COMMUNIQUÉ - En sa qualité de président du conseil d’administration du Port autonome, le ministre des Grands travaux, des transports terrestres, en charge des relations avec les Institutions, René Temeharo, accompagné du directeur général du Port autonome, Jean-Paul Lecaill, s’est entretenu ce matin au Port autonome, avec les représentants des entreprises Aremiti, Terevau et Terevau Piti.

Cette rencontre a été organisée suite à des plaintes remontées au Port autonome et au ministère, par divers utilisateurs du port, sur le non-respect de la limitation de vitesse de navigation des bateaux à l’entrée et à la sortie de la passe et dans la zone portuaire.

En effet, la délibération du 27 juillet 1978 portant réglementation de la circulation dans les lagons de la Polynésie française, précise que la circulation dans les lagons de Polynésie française doit s’effectuer selon les principes suivants : « la vitesse doit être inférieure à cinq nœuds à moins de 70 mètres du rivage ou à moins de 70 mètres des installations de pêche fixes ou mobiles et des ouvrages portuaires. » De plus, il a été constaté que les ressacs permanents, provoqués et augmentés par la vitesse de navigation, ont contribué à l’accélération de l’usure des infrastructures du Port autonome ainsi que du littoral faisant face à la passe.

Au cours des échanges les armateurs ont fait part, au regard de la limitation de vitesse de navigation, des contraintes de gestion qu’ils rencontrent en matière de respect des horaires, mais également des contraintes techniques liées aux types de navires mis en exploitation et leur manœuvrabilité (catamarans ou monocoques).

– PUBLICITE –

Cette rencontre a aussi été l’occasion d’identifier et de débattre sur les difficultés rencontrées, au quotidien, par les armateurs dans l’utilisation et la gestion des infrastructures portuaires à Papeete comme à Vaiare.

Les parties prenantes ont décidé de se revoir très prochainement afin de définir de nouvelles conditions de navigation dans le périmètre de la circonscription portuaire et dans le respect des dispositions réglementaires.

Dernières news

Activer le son Couper le son