Contre l’insécurité routière, la gendarmerie expérimente le drone

Publié le

Face aux infractions routières et aux comportements dangereux, la gendarmerie expérimente la surveillance par drone. Une première qui pourrait également être déclinée en zone police.

Publié le 23/05/2025 à 11:20 - Mise à jour le 23/05/2025 à 11:21

Face aux infractions routières et aux comportements dangereux, la gendarmerie expérimente la surveillance par drone. Une première qui pourrait également être déclinée en zone police.

Plus d’accidents, de tués et de blessés sur les routes du fenua depuis 2024. C’est le constat dressé par l’État, qui confirme que la tendance se poursuit en ce début d’année avec 15 morts sur les routes. 10 d’entre eux étaient des deux roues.

L’intensification des contrôles commandée par le Haut-commissaire dans le cadre du plan 0 délinquance entre 2022 et 2024 puis, depuis le début de l’année dans le cadre du plan d’actions du ministre de l’intérieur visant la sécurité du quotidien, démontre une forte persistance de comportements dangereux : hausse de 230% des infractions liées à une conduite supérieure de 40 km/h par rapport à la vitesse réglementée (en zone gendarmerie), et + 34,5 % d’infractions relevées de conduite sous emprise de stupéfiants (paka et ice).

Pour prévenir et sanctionner ces infractions, la gendarmerie nationale a lancé l’opération « Comportements Routiers Dangereux » , faisant appel à un pilote de drone en vue de la constatation d’infractions routières depuis les airs. Les militaires de la brigade motorisée de Faa’a et l’officier adjoint de sécurité mobile, en lien direct le pilote de drone, interceptent plus rapidement les auteurs d’infraction.

– PUBLICITE –

La représentation de l’État envisage une montée en puissance de ce type de contrôles si l’évaluation qui est faite à l’issue s’avère concluante. Une montée en puissance qui passera aussi par son déploiement en zone police.

Dernières news

Activer le son Couper le son